Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre et président du Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), est candidat à l’élection présidentielle. L’un des grands défis qu’il souhaite relever en priorité est la lutte contre le chômage, en particulier chez les jeunes et les femmes, afin de favoriser un développement durable du Cameroun.
Au Cameroun, l’enseignement général est prisé dans le système éducatif. Mais cette priorité pourrait bien être l’une des causes profondes du chômage et du sous-emploi massif qui frappent les jeunes diplômés. C’est en tout cas ce que dénonce Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre et président du Front National pour le Salut du Cameroun (FSNC), candidat à l’élection présidentielle.
“ Aujourd’hui, pour avoir privilégié l’enseignement général, notre nation a formé une très grande et très bonne expertise dans la gouvernance de la richesse. Sauf que nous avons formé des administrateurs de la richesse, mais nous n’avons pas formé de créateurs de la richesse. C’est donc pour cette raison qu’un changement de paradigme s’impose.”
Issa Tchiroma Bakary, Candidat du FSNC à l’élection présidentielle – Cameroun
Refonte du système éducatif national, avec un accent particulier sur la formation professionnelle. Selon les données de l’Institut National de la Statistique (INS), le taux de chômage officiel au Cameroun est estimé à environ 3,3 %. Mais cette moyenne nationale masque une réalité bien plus complexe : chez les jeunes diplômés, le taux grimpe à 14,8 % pour les 25–35 ans. À cela s’ajoute un sous-emploi massif, qui concerne plus de 65 % des actifs. Pour Issa Tchiroma Bakary, il est temps de changer ce scénario. Originaire du nord, l’ex-ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle entend apporter sa pierre à l’édifice dans un domaine qu’il maîtrise.
“ La formation professionnelle sera la priorité de mon gouvernement, parce qu’il est question de sortir les Camerounais du sous-emploi et du chômage, pour en faire de véritables bâtisseurs de leur nation. ”
Issa Tchiroma Bakary, Candidat du FSNC à l’élection présidentielle – Cameroun
En dehors de l’éducation, le président du FSNC, s’engage à mettre fin au conflit armé dans les régions anglophones à travers un dialogue inclusif. Il prévoit également une réforme constitutionnelle pour un retour au fédéralisme, l’introduction de la double nationalité, la création d’emplois via une formation professionnelle adaptée au marché, ainsi que le développement des infrastructures de base, notamment l’électricité, afin de soutenir la croissance dans les zones rurales et urbaines.



