Djibouti dénonce l’injustice financière mondiale. Le 25 septembre 2025, à la tribune des Nations Unies, le Président djiboutien Ismail Omar Guelleh a fustigé une architecture financière internationale qu’il juge obsolète et profondément inéquitable. Lors du Sommet Biennal pour une Économie Mondiale Durable, Inclusive et Résiliente, Son Excellence Ismail Omar Guelleh a lancé un appel vigoureux et sans équivoque à une refonte courageuse de ce système, le qualifiant d’« injuste » et de « figé dans un passé révolu ». En appelant à cette refonte autour de trois réformes clés, il positionne Djibouti, et plus largement le Sud Global, comme des acteurs incontournables dans la quête d’une économie mondiale plus juste, inclusive et durable.
Aux Nations Unies, le 25 septembre 2025, Djibouti s’est fait entendre avec force. À l’occasion du Sommet Biennal pour une Économie Mondiale Durable, Inclusive et Résiliente, le président Ismaïl Omar Guelleh a dénoncé une architecture financière internationale qu’il qualifie de « dépassée » et « profondément injuste ». Un message fort venu du Sud Global, qui réclame désormais une réforme en profondeur des règles du jeu économiques mondiales.
“Le monde change mais notre système financier mondial lui reste figé, figé dans un passé révolu, un système né à Brettons woods il y a 80 ans dans un monde ou les pays du sud ni représentés ni écoutés. Aujourd’hui encore, alors que le sud global représente plus de 85% de la population mondiale, reste marginalisé. “
Ismail Omar Guelleh, Président de la République – Djibouti
Le président Guelleh a salué la Mesure 48 du Pacte pour l’Avenir, fruit de négociations ardues et qualifiée de tournant historique. Elle prévoit une meilleure représentation des pays en développement au sein des institutions internationales. Djibouti, engagé dans ces pourparlers, plaide pour une « voix réelle, forte et influente » des nations du Sud dans les décisions mondiales.
“Les chiffres sont aussi clairs que alarmants. Le déficit annuel pour atteindre les Objectifs de de développement durable dépasse 4200 milliards de dollars. Le cout du capital dans les pays en développement peut être jusqu’à trois quatre fois plus élevé que dans les pays du Nord. C’est une injustice systémique,une fracture qui compromet nos ambitions communes”
Ismail Omar Guelleh, Président de la République – Djibouti
À travers ses investissements dans les infrastructures logistiques, les énergies renouvelables ou encore le numérique, Djibouti veut incarner un modèle de transformation. Le pays appelle à trois réformes clés : une restructuration plus juste de la dette, un accès élargi aux ressources du FMI, et une gouvernance rééquilibrée des institutions financières. Un plaidoyer clair pour que l’économie mondiale reflète enfin les réalités du XXIe siècle.
