L’agriculture constitue l’un des piliers de l’économie Bissau guinéenne, représentant 46 % du PIB, employant 85 % de la population rurale selon la Banque africaine de développement. Malgré cette importance, le secteur agricole du pays fait face à de nombreux défis qui limitent sa valorisation et sa contribution au développement économique.
En Guinée-Bissau, l’agriculture repose essentiellement sur la culture de noix de cajou, qui représente 95% des exportations. Cette dépendance rend le secteur particulièrement vulnérable aux fluctuations des prix sur le marché international ainsi qu’aux aléas climatiques.
“La transformation des produits agricoles est un autre défi, l’organisation de l’optimisation de la production agricole est encore un autre. C’est la concomitance de tous ces défis qui devrait permettre au secteur agricole de contribuer encore plus au PIB “.
Justin Honoré MONDOMOBE, Expert en intelligence économique – Cameroun
La faible productivité figure également parmi les principaux défis de la valorisation de l’agriculture. Entre 2016 et 2020, les rendements par hectare ont diminué pour plusieurs cultures. Ainsi, l’arachide a enregistré une baisse de 14%, le niébé de 41% et le manioc de 10%. La majorité de la production dans ce pays d’Afrique de l’ouest est exportée brute ou consommée localement, ce qui réduit la valeur ajoutée.
“Le plus grand challenge de ce défi c’est le manque d’énergie pour transformer au moins pour une première transformation les produits agricoles”.
Justin Honoré MONDOMOBE, Expert en intelligence économique – Cameroun
La Guinée-Bissau possède un potentiel agricole considérable. Cependant, la faible diversification des cultures, les rendements modestes, le manque d’infrastructures et les investissements limités freinent le développement et la valorisation du secteur. Le secteur agricole contribue à hauteur de 46 % du PIB national, ce qui souligne son rôle central dans l’économie du pays.



