La Guinée-Bissau s’apprête à vivre une élection à forts enjeux. Le 1er novembre 2025 a marqué le début officiel de la campagne électorale, qui se poursuivra jusqu’au 21 novembre, soit deux jours avant le scrutin. Dans ce contexte de compétition pluraliste, Mário da Silva Júnior se présente comme une voix nouvelle face aux partis établis.
Mário da Silva Júnior est l’un des douze candidats officiellement retenus pour l’élection présidentielle prévue en Guinée-Bissau le 23 novembre 2025. Il se présente sous la bannière de l’Organisation Civique pour la Démocratie – Espoir Renouvelé (OCD-ER), une formation centrée sur les valeurs de citoyenneté, de transparence et de renouveau démocratique.
Lorsque les individus ne parviennent pas à partager le même message ou à s’entendre sur une vision commune, cela crée une fragmentation de la société. Cette fragmentation peut devenir un avantage pour le gouvernement, car elle empêche la formation d’un mouvement cohérent capable de provoquer un changement réel.
Mário da Silva Júnior, Candidat à la présidentielle – Guinée-Bissau
Sa candidature se veut indépendante des grandes coalitions politiques qui dominent la scène nationale depuis plusieurs décennies. Les orientations de son programme annoncées par son équipe laissent entrevoir un message axé sur le renouveau politique, la lutte contre la corruption et le renforcement de la gouvernance citoyenne.
Il n’y a pas de renouvellement du leadership au sein de notre structure actuelle, ce qui freine considérablement la progression de nos processus démocratiques. Pour que l’élection puisse enfin se dérouler de manière transparente et légitime, il est indispensable de mettre en place des mécanismes qui garantissent la rotation des responsabilités.
Mário da Silva Júnior, Candidat à la présidentielle – Guinée-Bissau
En se présentant comme un candidat indépendant, Mário da Silva Júnior tente de rassembler au-delà des clivages partisans, en s’adressant notamment à la jeunesse urbaine et aux électeurs qui expriment de nombreuses attentes non satisfaites par le Mouvement pour l’alternance démocratique du président Umaro Sissoco Embalo au pouvoir depuis 2020.
