En Guinée-Bissau, les filets de protection sociale peinent encore à couvrir l’ensemble de la population. Entre infrastructures limitées, ressources financières faibles et inégalités d’accès aux services essentiels, des milliers de familles vivent sans soutien durable. À l’approche de la présidentielle de 2025, la nécessité de réformes concrètes se fait pressante : les experts appellent à des mesures réalistes pour renforcer la santé publique, élargir la couverture sociale et protéger les plus vulnérables, notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées.
La Guinée-Bissau fait face à de sérieux défis en matière de protection sociale et de services essentiels. En 2013, le pays ne comptait que 6,6 professionnels de santé qualifiés pour 10 000 habitants, incluant médecins, infirmiers et sages-femmes. L’accès à l’eau potable reste également limité : en 2024, seulement 24 % de la population utilisait un service d’alimentation en eau géré en toute sécurité. Les inégalités d’accès à Internet et aux télécommunications sont frappantes : en 2023, seulement 32,5 % des Bissau-Guinéens utilisaient Internet, contre 64 % pour la téléphonie mobile. Pour pallier le problème les autorités multiplient les initiatives pour améliorer le quotidien des Bissau-guinéens
Le processus d’élaboration de ce document politique constitue un jalon important pour la Guinée-Bissau, car il reconnaît qu’il reste encore beaucoup à faire pour permettre aux populations, notamment les plus vulnérables, d’accéder aux services sociaux essentiels.
Etona Ekole, Représentante de l’UNICEF – Cameroun
À quelques jours du scrutin présidentiel du 25 octobre 2025, les candidats sont appelés à proposer des solutions concrètes pour ces populations fragilisées. Les experts recommandent des réformes progressives : élargir la couverture sociale, renforcer les systèmes de santé publique et créer des programmes ciblant les plus vulnérables, notamment les enfants, femmes et personnes âgées. L’amélioration de l’accès à l’eau potable et aux infrastructures numériques figure également parmi les priorités.
…ceci soulage ceux qui vivent dans des conditions de pauvreté extrême. Cette politique est essentielle pour soutenir les populations vulnérables, en renforçant leur résilience et leurs capacités à faire face aux crises et aux difficultés.
Etona Ekole, Représentante de l’UNICEF – Cameroun
Malgré ces défis, les autorités bissau-guinéennes et leurs partenaires internationaux s’engagent à bâtir des solutions tangibles pour alléger la précarité. Si ces mesures sont mises en œuvre efficacement, la Guinée-Bissau pourrait amorcer un virage décisif pour son développement humain, améliorer l’accès aux services essentiels et offrir une protection sociale réelle aux populations les plus fragiles.



