Le réseau routier national de la Guinée-Bissau totalise près de 4000 km, mais est marqué par une importante disparité : seulement 965 km sont asphaltés, laissant 2 490 km de pistes non revêtues. Si la circulation entre les principales villes reste acceptable, la mauvaise qualité de ces infrastructures rend les liaisons entre les zones urbaines et rurales particulièrement inefficaces. De plus, la concentration des routes dans le nord du pays pénalise l’accès au sud, notamment la région montagneuse. Ces carences expliquent pourquoi la nécessité d’investissements massifs et continus dans la construction et l’entretien du réseau demeure un point central du débat politique. Malgré l’ampleur du défi, des avancées ont été enregistrées sous la présidence d’Umaro Sissoko Embaló, avec une attention particulière portée aux liaisons régionales. La capitale, Bissau, est devenue la vitrine de cet engagement en matière d’infrastructures.
La Guinée-Bissau fait face à un défi logistique majeur. Sur un réseau routier national de 3 455 kilomètres, seulement 965 kilomètres sont bitumés, rendant difficile les déplacements entre zones urbaines et rurales. Les régions du sud montagneux restent particulièrement isolées, tandis que la majorité des routes asphaltées se concentrent dans les plaines du nord. Chaque saison des pluies transforme les pistes non revêtues en bourbiers, provoquant des ruptures fréquentes du transport et affectant le quotidien des citoyens ainsi que l’économie nationale. Alors que la présidentielle du 23 novembre 2025 approche, les investissements massifs dans la construction et l’entretien du réseau routier restent au cœur du débat politique, tandis que les autorités multiplient les initiatives pour améliorer la mobilité nationale.
“Sur le plan de la réhabilitation des infrastructures du pays, le président Embalo a quand meme réussi à réhabiliter la plupart des routes qui étaient complètement en état de dégradation trop avancé et également lancé des projets d’un couloir qui part de Banjul-Ziguinchor et Bissau et qui verra la suite vers Conakry en passant par Boké, c’est sur 115 km.”
Allen Yéro Embalo, Journaliste – Guinée Bissau
Malgré ces difficultés, le gouvernement du président Umaro Sissoco Embaló a enregistré des progrès, notamment dans l’amélioration des liaisons régionales et dans la capitale Bissau, véritable vitrine de l’engagement en matière d’infrastructures. Le pays poursuit néanmoins un besoin urgent d’investissements pour étendre et entretenir son réseau routier, un sujet central du débat politique à quelques jours de la présidentielle du 23 novembre 2025.
“Sur le plan local, il y a 40 km de routes qui ont été divisés en deux groupes de 20km sur la région ouest et 20 km également sur la partie nord qui va relier Fari à Tanaff au Sénégal. Également à l’intérieur du pays, la ville de Bissau a été entièrement réhabilitée, entièrement rénovée et respire une certaine splendeur que les gens ont connu de la Guinée bissau juste après l’indépendance.”
Allen Yéro Embalo, Journaliste – Guinée Bissau
La Guinée-Bissau bénéficie du soutien de l’Union européenne, avec 155 millions d’euros de subventions pour la période 2021-2027. Ces fonds visent des projets clés dans la santé, l’agriculture, la pêche et surtout les infrastructures, avec un accent sur la modernisation des corridors de transport. Parmi eux, la route stratégique Bissau-Ziguinchor, longue de 115 kilomètres, est conçue pour faciliter le commerce transfrontalier et améliorer l’accès des populations aux services et opportunités économiques.



