Le Service des impôts sud-africain (SARS) affiche des résultats record pour l’exercice 2025. Avec 924,7 milliards de rands collectés nets et un excédent de 18 milliards par rapport aux prévisions, l’agence souligne l’efficacité de son programme de conformité fiscale et renforce sa contribution aux finances publiques. Le gouvernement prévoit par ailleurs 7,5 milliards de rands supplémentaires pour soutenir ses missions sur les trois prochaines années.
Le Service des impôts d’Afrique du Sud, le SARS, affiche des résultats solides pour la période se terminant le 30 septembre 2025. L’agence a collecté 924,7 milliards de rands nets, après remboursements, soit un excédent de 18 milliards de rands par rapport aux prévisions budgétaires. Cette performance représente une croissance annuelle de 78,6 milliards de rands, avec environ la moitié de ce dépassement attribué aux efforts renforcés de contrôle de la conformité fiscale. Les prévisions pour le budget 2025 ont ainsi été révisées à la hausse, passant de 1 985,6 à 2 005,3 milliards de rands.
Le budget à moyen terme définit des mesures ambitieuses pour renforcer la résilience économique du pays. Le SARS s’engage à soutenir ces objectifs en misant sur un recouvrement rigoureux des recettes, une meilleure conformité et la facilitation des échanges grâce à des efforts constants, l’excellence opérationnelle et l’innovation.
Edward Kieswetter, Commissaire du SARS
Le programme de conformité du SARS continue de porter ses fruits. Les recettes fiscales ont augmenté de 47,1 milliards de rands, soit 3,3 milliards de plus qu’à la période précédente, et les recouvrements issus de contrôles se sont élevés à 131,6 milliards de rands, dépassant les 122,6 milliards de rands de l’an dernier. Le SARS attribue ces résultats au travail rigoureux de ses agents et au respect accru des obligations fiscales par les contribuables.
Le gouvernement sud-africain reconnaît que l’adoption d’un objectif budgétaire moins ambitieux, intégrant la croissance nominale du PIB et des recettes, représente un coût budgétaire à court terme. Cette approche pourrait compliquer l’atteinte des objectifs budgétaires initiaux. Cependant, nous sommes convaincus que les bénéfices à long terme de cette mesure compensent largement ces inconvénients immédiats. Notre engagement demeure de veiller à ce que nos politiques macroéconomiques servent l’intérêt de tous les Sud-Africains.
Enoch GODONGWANA, Ministre des Finances
Ces excédents ont été partiellement compensés par des recettes inférieures aux prévisions, notamment sur les acomptes provisionnels, certains redressements d’impôt et les droits de douane. Les remboursements d’impôt sur le revenu des personnes physiques ont également été plus élevés que prévu. Pour soutenir la performance de l’agence, le ministre Godongwana a annoncé une allocation supplémentaire de 7,5 milliards de rands sur la période 2025-2028, renforçant ainsi la capacité du SARS à améliorer la collecte et la conformité fiscale.



