Le gouvernement bissau-guinéen a annoncé le Projet régional d’accès à l’énergie (PRAE), une initiative majeure visant à transformer le secteur de l’électricité. Ce projet prévoit la réalisation de 1 800 km d’extension du réseau national moyenne tension, avec une mise en service ciblée pour juin 2026. L’annonce a été faite par le président Umaro Sissoko Embalo le 7 novembre 2025, alors qu’il dévoilait son manifeste politique pour les élections générales du 23 novembre. Le PRAE est conçu pour remédier à la très faible couverture et aux problèmes récurrents de fiabilité de l’approvisionnement, afin d’améliorer significativement l’accès de la population à des services énergétiques modernes.
Le gouvernement de Guinée-Bissau mise sur une transformation en profondeur de son secteur énergétique avec le lancement du Projet régional d’accès à l’énergie, le PRAE. Présenté le 7 novembre 2025 par le président Umaro Sissoco Embaló dans le cadre de son manifeste pour les élections générales du 23 novembre 2025, ce programme prévoit l’extension de 1 800 kilomètres de réseau moyenne tension. Un chantier d’envergure dont la mise en service est annoncée pour juin 2026, avec l’ambition de renforcer un système électrique encore marqué par une faible couverture et d’importantes défaillances.
Bissau avait normalement besoin de 31 mégawatts pour illuminer, mais grâce à la connexion avec le barrage de Kaléta en Guinée, quatre grands faisceaux ont été mis en place à Mansoa pour avoir toute la côte ouest, au nord également et à l’est. et cela permettra de prendre en charge la connexion du monde rural à l’énergie surtout l’énergie propre puisque ça vient du barrage.
Allen Yéro Embalo, Journaliste – Guinée Bissau
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation de l’infrastructure énergétique, au cœur des priorités du chef de l’État. Le PRAE doit permettre d’améliorer l’accès des populations à une électricité plus fiable, mais aussi d’ouvrir la voie à une intégration régionale accrue. Le projet représente un tournant pour un pays où les coupures sont fréquentes et où la capitale, Bissau, dépend encore largement de solutions transitoires : une centrale thermique d’un côté, et de l’autre, jusqu’en janvier 2025, un navire turc assurant une partie de la production en mer.
Ensuite il y a la construction photovoltaïque ici à Bissau pour renforcer les systèmes qui sont en place, également à Bulama dans l’archipel des Bijagos. En somme, c’est un vaste programme dont à peu près un tiers a déjà été exécuté. Il reste maintenant à donner une certaine confiance aux investisseurs, que ce soient des partenaires sur le plan régional avec la BOAD, sur le plan continental avec la BAD et également avec certaines banques arabes.
Allen Yéro Embalo, Journaliste – Guinée Bissau
En parallèle, la transition vers les énergies renouvelables progresse. En octobre 2025, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique a accordé une subvention d’un million de dollars pour la construction d’une centrale hydroélectrique de 20 MW à Salthino. Une infrastructure stratégique, alignée sur l’initiative mondiale « Énergie durable pour tous », qui vise à doubler la part des énergies propres d’ici 2030. À terme, cette nouvelle capacité devrait réduire la dépendance aux sources thermiques et renforcer la sécurité énergétique du pays.
