Ce dimanche 30 novembre 2025, les élections régionales se sont tenues sur l’ensemble du territoire national du Cameroun. Deuxièmes du genre depuis leur mise en place, ces élections s’inscrivent dans la poursuite du processus de décentralisation engagé par l’État. Le scrutin, réservé à un corps électoral spécifique composé de conseillers municipaux et de chefs traditionnels, vise à désigner les conseillers régionaux appelés à conduire la politique de développement au niveau local.
Les élections de ce 30 novembre 2025 au Cameroun avaient pour principal enjeu la désignation des conseillers régionaux, chargés de porter les politiques de développement au niveau local. Chaque région compte 90 conseillers, soit 900 élus régionaux à l’échelle nationale, appelés à exercer un mandat de cinq ans. Ces conseils constituent un maillon essentiel de l’architecture de la décentralisation, avec pour mission d’adapter l’action publique aux réalités des territoires et de renforcer la participation locale à la gestion des affaires publiques.
Contrairement aux élections générales à suffrage direct, les régionales se déroulent au suffrage universel indirect. Le corps électoral est composé des conseillers municipaux en exercice ainsi que des chefs traditionnels de deuxième et de troisième degré. À l’échelle nationale, ce collège électoral est estimé à environ 24 000 électeurs, répartis dans les dix régions. Les opérations de vote se sont tenues dans les chefs-lieux de région, sous l’encadrement des autorités administratives et la supervision d’Elections Cameroon, garant de l’organisation matérielle et de la transparence du scrutin. Après les opérations de vote, les procès-verbaux sont vérifiés par ELECAM, avant leur transmission aux instances juridictionnelles compétentes pour l’examen d’éventuels recours. La proclamation définitive des résultats interviendra à l’issue de ce processus, ouvrant la voie à l’installation officielle des nouveaux Conseils régionaux et à l’élection de leurs bureaux exécutifs.
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Ces élections régionales constituent une nouvelle étape dans la consolidation de la décentralisation au Cameroun. Une fois les résultats validés et les conseils installés, les régions pourront pleinement entrer dans une nouvelle phase de gouvernance locale. Ce scrutin s’ajoute à la séquence électorale nationale et précède les prochaines échéances prévues par le calendrier constitutionnel, notamment les élections législatives et municipales. Un rendez-vous institutionnel qui confirme la volonté de renforcer le développement territorial et la gouvernance de proximité.
