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Sport féminin en Afrique : CIFSA vise 50% de présidentes de Fédérations

 Selon les statistiques d’ONU Femmes, la participation des femmes aux sports en 2024 révèle un déséquilibre marqué : seulement 20% sont impliquées dans les sports collectifs, contre 50% dans les  sports individuels. C’est dans ce contexte que se tient la Conférence Internationale Femme & Sport en Afrique (CIFSA) à Dakar, Sénégal, ouverte le 3 décembre 2025. Organisée par la La Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES) en partenariat avec le Women Sport Africa Network (WSAN), et inscrite dans le cadre de la Semaine de la CONFEJES (du 1er au 7 décembre 2025), cette rencontre ministérielle a pour objectif de dresser un bilan de la participation des femmes dans le sport africain et d’examiner les politiques nationales visant à l’égalité des genres dans le secteur.

Dans le cadre de la Semaine de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), qui se déroule du 1er au 7 décembre 2025 à Dakar, la capitale sénégalaise est l’hôte de la Conférence Internationale Femme & Sport en Afrique (CIFSA). Ouverte ce 3 décembre 2025 par la CONFEJES en partenariat avec le Women Sport Africa Network (WSAN), cette rencontre ministérielle a dressé un bilan de la participation des femmes dans le sport africain et débattu des politiques nationales nécessaires pour l’égalité des genres dans le secteur. Le panel a mis en lumière les disparités notables qui persistent. Louisette-Renée Thobi Etame-Ndedi, Secrétaire générale de la CONFEJES, a souligné l’ampleur du problème. Elle a également pointé du doigt les écarts de rémunération entre athlètes.  

Il a été observé qu’il y avait beaucoup d’inégalités entre les hommes et les femmes dans la pratique des activités physiques, dans la pratique du sport de haut niveau, du sport de masse. Le groupe international de travail Femme & Sport est là pour essayer d’assurer la promotion des femmes et de veiller à mener des plaidoyers. Pour  les inégalités entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les gains, vous savez que dans certaines disciplines, les femmes gagnent moins que les hommes. C’est vrai qu’avec le Comité international olympique (CIO) aujourd’hui, on observe qu’il y a désormais une parité entre les participants et les participantes.

Louisette-Renée Thobi Etame-Ndedi, Secrétaire générale de la CONFEJES 

Au-delà des structures et des politiques, Louisette-Renée Thobi Etame-Ndedi a lancé un vibrant appel à l’autonomisation et à la prise de responsabilité par les femmes elles-mêmes. L’ambition est d’atteindre une représentation féminine significative aux postes de décision. 

On aimerait bien avoir 40% des chefs d’Etat dames, on aimerait avoir 50% de femmes présidentes de Fédérations internationales, mais cela dépend de  nous les femmes, nous devons travailler à cela, nous cultiver pour pouvoir avoir de bonnes positions dans les Comités nationaux olympiques, dans les départements ministériels, dans les organisations internationales.

Louisette-Renée Thobi Etame-Ndedi, Secrétaire générale de la CONFEJES 

Selon les statistiques d’ONU Femmes, En 2024, seulement 20% des femmes sont impliquées dans les sports collectifs, contre 50% dans les sports individuels. Cette faible participation aux sports d’équipe est principalement attribuée au manque de financement et d’infrastructures adéquates. Malgré cela, les athlètes africaines sont de plus en plus visibles, bien que confrontées à des défis persistants. 

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