Au Rwanda, le tourisme religieux est en plein boom et les autorités veulent tout faire exploiter le plein potentiel comme c’est le cas pour les parcs nationaux par exemple. Comme motivation, le sanctuaire marial de Kibeho au Sud du pays, qui attire plus d’1,2 millions de pèlerins chaque année. Pour bien accueillir tout ce monde et attirer bien plus, le Rwanda a mis au point un plan de développement des infrastructures et appelle des investisseurs à accompagner cette ambition.
Chaque année, plus de 1,2 million de pèlerins convergent vers le sanctuaire marial de Kibeho, au sud du Rwanda. Un lieu de prière devenu, au fil du temps, un véritable pôle d’attraction régionale. Cet afflux massif de visiteurs génère une forte demande en infrastructures hôtelières, en restauration, en transport et en services divers. Des besoins qui restent encore largement insatisfaits, laissant entrevoir un marché au potentiel considérable.
Kibeho est très connu. Aujourd’hui, il est beaucoup visité par les gens qui arrivent de toute part. Nous accueillons un grand nombre de pèlerins surtout à des occasions bien précises et à des fêtes mais il y a aussi des pèlerinages privés qui sont organisés par des groupes qui viennent du pays ou de l’etranger. En tout cas nous avons toujours avec nous des gens qui veulent se recueillir, prier et connaître Kibeho et être en contact avec son histoire, celle de Notre Dame de Kibeho.
Mgr Eugène DUSHIMURUKUNDO, Recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Kibeho
Conscient de ces opportunités, le district de Nyaruguru en collaboration avec l’office rwandais de développement a choisi de les mettre en avant lors du Nyaruguru Investment Forum, une plateforme destinée à repositionner ce territoire longtemps associé à la pauvreté et à l’insécurité alimentaire. Objectif: transformer le tourisme religieux en un levier de développement durable, capable de créer des emplois, d’attirer des capitaux privés et d’améliorer les conditions de vie des populations locales.
De manière générale, le tourisme est un secteur d’une importance capitale pour notre pays, contribuant de manière significative au PIB. Ce secteur englobe plusieurs segments, tels que le tourisme de loisirs, le tourisme sportif (illustré notamment par recents les championnats mondiaux de cyclisme de l’UCI), le tourisme médical en développement, et désormais le tourisme religieux. Ce dernier, en particulier à Nyaruguru, reconnu comme un lieu saint par l’Église catholique mondiale, représente une nouvelle voie d’exploration qui promet de générer davantage de bénéfices.
Michelle UMURUNGI, Directrice des investissements au RDB
Au-delà du tourisme religieux, Nyaruguru entend aussi capitaliser sur ses autres atouts: la culture du thé, l’agriculture, les énergies renouvelables et les infrastructures. Autant de secteurs mis en avant lors du Nyaruguru Investment Forum, pour repositionner ce district comme une nouvelle frontière d’investissement au Rwanda.
