Guinée : 80 % des emplois restent informels

En Guinée, le marché du travail reste profondément fragile.La majorité des emplois sont informels ou précaires. Les jeunes et les femmes sont particulièrement vulnérables. Le pays et ses partenaires multiplient les initiatives pour promouvoir le travail décent.

En Guinée, l’emploi constitue un défi majeur. Sur une population active de plus de 4,5 millions de personnes en 2024, la majorité travaille dans des conditions précaires ou informelles. Près de 80 % des emplois urbains sont informels, un chiffre qui atteint 85,8 % chez les femmes et reste élevé dans le secteur non agricole (75 à 80 %). De plus, 49,5 % des salariés occupent des emplois précaires, ce qui renforce la vulnérabilité économique. Cette structure du marché du travail limite l’impact de la croissance sur la réduction de la pauvreté et l’inclusion sociale.

Au niveau de la Guinée, il est vrai que le secteur informel occupe une place très importante, et cela bien avant la transition. La question était donc déjà à l’ordre du jour et des travaux étaient engagés. D’une part, le gouvernement avait commencé à recenser les activités informelles, notamment dans le secteur de l’artisanat, où les acteurs sont progressivement structurés. Autrement dit, des dispositions concrètes ont déjà été prises pour mieux organiser ce secteur.

IDRISSA  KEITA, Journaliste, consultant  

Au-delà de la précarité, la Guinée fait face à un chômage et un sous‑emploi préoccupants chez les jeunes. Malgré un taux officiel de chômage de 8 % en 2024, 45 % des 18‑35 ans déclarent ne pas avoir d’emploi stable, un chiffre bien supérieur aux autres tranches d’âge. Cette situation révèle une inadéquation entre les qualifications des diplômés et les opportunités d’emploi formel, aggravée par la forte croissance démographique. Faute de travail décent, de nombreux jeunes se tournent vers l’entrepreneuriat ou le secteur informel, souvent sans protection sociale ni accès au crédit.

Au niveau de la Guinée, il est vrai que le secteur informel occupe une place très importante, et cela bien avant la transition. La question était donc déjà à l’ordre du jour et des travaux étaient engagés. D’une part, le gouvernement avait commencé à recenser les activités informelles, notamment dans le secteur de l’artisanat, où les acteurs sont progressivement structurés. Autrement dit, des dispositions concrètes ont déjà été prises pour mieux organiser ce secteur.

IDRISSA  KEITA, Journaliste, consultant  

Au-delà de la précarité, la Guinée fait face à un chômage et un sous‑emploi préoccupants chez les jeunes. Malgré un taux officiel de chômage de 8 % en 2024, 45 % des 18‑35 ans déclarent ne pas avoir d’emploi stable, un chiffre bien supérieur aux autres tranches d’âge. Cette situation révèle une inadéquation entre les qualifications des diplômés et les opportunités d’emploi formel, aggravée par la forte croissance démographique. Faute de travail décent, de nombreux jeunes se tournent vers l’entrepreneuriat ou le secteur informel, souvent sans protection sociale ni accès au crédit.

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