Afrique – Taxes aéroportuaires : la CEDEAO réduit le coût des billets intra-régionaux

Le 9 décembre, la Commission de la CEDEAO a annoncé un ensemble de mesures visant à renforcer l’attractivité du transport aérien en Afrique de l’Ouest. Dès le 1er janvier 2026, les États membres devront supprimer toutes les taxes non aéronautiques et réduire de 25 % les redevances passagers et de sûreté. En éliminant des taxes pouvant représenter jusqu’à 40 % du prix d’un billet intra-CEDEAO, la région entend stimuler les échanges régionaux.

Une décision appelée à rebattre les cartes du transport aérien en Afrique de l’Ouest vient d’être actée. À partir du 1er janvier 2026, les tarifs des billets d’avion pourraient chuter de près de 40% dans l’espace de la  Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Tous les États membres supprimeront les taxes non directement liées au transport aérien et appliqueront une réduction de 25% sur les redevances passagers et de sécurité.

“ Notre communauté mettra en œuvre une mesure historique visant à réduire le coût des voyages aériens en Afrique de l’Ouest. En vertu de cet accord, les États membres supprimeront les taxes sur le transport aérien et réduiront de 25 % les frais de passagers et de sécurité.”

Julius Maada Bio, Président en exercice de la CEDEAOSierra-Leone

Les taxes et redevances représentent jusqu’à 50 % du prix final d’un billet d’avion, faisant de l’Afrique de l’Ouest l’une des régions les plus coûteuses au monde et la laissant à la traîne face à l’Afrique du Nord, qui capte près de 40 % du trafic aérien continental. 

“ Il s’agit là d’une affirmation audacieuse de notre volonté collective de faciliter la circulation de nos populations, d’approfondir le commerce régional, de stimuler le tourisme et de renforcer les liens sociaux et économiques qui définissent notre communauté.”

Julius Maada Bio, Président en exercice de la CEDEAOSierra-Leone

Selon les experts de la CEDEAO, la réforme pourrait augmenter la demande de 20 à 30 % et corriger un déséquilibre majeur, la fiscalité représentant parfois jusqu’à la moitié du prix des billets. À cet effet, le ciel ouest-africain pourrait enfin s’imposer comme un levier de croissance plutôt qu’un frein au développement à l’horizon 2026.

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