À l’approche de l’élection présidentielle centrafricaine du 28 décembre, Anicet-Georges Dologuélé se distingue comme l’une des figures de proue de l’opposition. Économiste de formation et ancien Premier ministre, le candidat de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA) axe sa campagne sur la gouvernance, la réforme de l’État et la crédibilité démocratique.
Anicet Georges Dologuélé est l’un des candidats à l’élection présidentielle en République centrafricaine. Figure de proue de l’opposition depuis de nombreuses années, il s’était présenté à l’élection présidentielle de 2015-2016, atteignant le second tour avant d’être battu par Faustin-Archange Touadéra. Depuis, à la tête du parti URCA, il est resté actif en politique, critiquant fréquemment la gouvernance, la transparence et la gestion de la sécurité. Fort de son expérience au sein des institutions nationales et internationales, il insiste sur l’importance d’une bonne gouvernance, d’institutions crédibles et du rétablissement de la confiance entre l’État et ses citoyens.
“Lorsque j’étais ministre des Finances, j’ai mené de nombreuses réformes courageuses pour restructurer les finances publiques, car l’économie était en ruine. Aujourd’hui, j’ai dix ans d’expérience de la vie politique en tant qu’opposant. Dix années d’observation des échecs, tout au moins d’absence d’initiatives, ou plutôt d’initiatives visant à brouiller les cartes sans rien de concret. J’ai donc eu le temps de construire un programme concret pour relancer l’économie centrafricaine et réduire les finances de l’État”.
Anicet-Georges Dologuélé, Candidat à la présidentielle – Centrafrique
Né à Bangui en 1957, cet ancien Premier ministre et haut responsable de la Banque africaine de développement se présente comme une alternative crédible pour diriger la République centrafricaine. Son programme politique met l’accent sur la relance économique, le rétablissement de l’autorité de l’État, la réconciliation nationale et le respect de l’ordre constitutionnel.
“Déjà en 2020, je n’avais pas obtenu 21 %. On m’avait annoncé 21 %, mais vous avez vu que le score réel était de 31 %. Et j’ai obtenu 31 % sans faire campagne, donc sans bouger de banlieue. Cela signifie que j’ai une base électorale solide, tandis que mon adversaire n’en a pas. Aujourd’hui, il a 10 années de gestion du pays, soit 10 années d’échec. Je veux capitaliser là-dessus pour récupérer ce qu’il lui reste d’électorat”.
Anicet-Georges Dologuélé, Candidat à la présidentielle – Centrafrique
À l’approche de l’élection présidentielle du 28 décembre, Anicet Georges Dologuélé appelle à une participation pacifique au processus démocratique. Il se positionne comme une figure politique expérimentée, désireuse de contribuer à la reconstruction des institutions et de l’économie du pays.
