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Africa 24 Football – Interview : Sory Diabaté, candidat à l’élection de la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football

Sory Diabaté est candidat au poste de  président de la Fédération ivoirienne de Football. Il a été premier vice-président de la FIF et il a une profonde connaissance du football ivoirien pour avoir participé à la gestion de la fédération pendant plus d’une décennie. Désormais il veut donner une autre impulsion au football à travers son leadership.Dans cet entretien exclusif accordé à Africa24, le candidat à la présidence de la FIF parlera de son programme et de ses ambitions pour le football ivoirien.

Vous êtes le premier vice-président sortant de la fédération ivoirienne de football. Vous vous présentez désormais pour briguer la présidence de l’institution. Quelle analyse tirez vous de votre participation à la gestion du football Ivoirien? 

Très bien, je me sens très bien, surtout qu’il faut choisir un président de la Fédération Ivoirienne de Football. C’est une élection qui devait se tenir en 2020 et celà fait bientôt 2 ans que nous devons tenir cette élection. Et maintenant que nous allons vers la tenue de ce processus électoral vous conviendrez avec moi que je suis plus que satisfait et plus que heureux d’aller aux urnes Samedi surtout qu’on arrive au terme de cette élection qui permettra à la côte d’ivoire d’avoir à la tête de la fédération un président élu. 

Je suis très convient, parce que je suis un homme de la maison, une suis confiant parce que j’ai toujours été un candidat qui a toujours été au contact des contacts, 76 clubs ,5 groupements d’intérêt, et 81 votant. Je suis pense que je suis le candidat qui vie les réalités du football au quotidien avec ces clubs, je suis tous les week-end sur les terrains de football que ce soit dans au stade de Palais de Sport ou autre, il me connaissent et savent que je suis un acteur de tout quotidien, je ne suis pas un acteur des élections. Je pense que sur la base de tous ces éléments,  je pense que tout se passera bien samedi pour moi. 

Écoutez, moi je suis resté dans cette maison depuis plus de 18 ans. Je suis arrivé avec le président Nouma en 2022, on a un peu révolutionné  avec une première qualification en phase finale de la coupe du monde. Et nous avons modernisé la gestion de la fédération pendant 9 ans, et on a joué deux coupes du monde. Après cette étape nous avons engagé une seconde avec S. Diallo pendant 9 ans ou j’étais en première ligne parce que j’étais vice-président et j’étais aussi président de la ligue professionnel et l’organisation en chef des ligues 1 et 2 et de toutes les compétitions internationales et de tous les matchs des équipes nationales. En gros j’étais un acteur majeur du football ivoirien. Nous avons gagné des trophés, parce que l’objectif aujourd’hui est une fédération bien organisée, bien gérée mais en même temps ramener des trophés pour la Côte d’Ivoire et sur les deux derniers mandats, nous avons gagné deux coupes d’Afrique ce qui n’était jamais arrivé en Côte d’Ivoire depuis 1960, aucune fédération avant nous n’a gagné une compétition et nous avons gagnés trois ans après une compétition des Nations Senior et nous avons obtenu une qualification pour la coupe du monde, et aussi pour la deuxième fois de l’histoire du football ivoirien une qualification pour les jeux Olympiques. Nous donnons de l’espoir au football Ivoirien en ce qui concerne le renouvellement de notre génération qui est aujourd’hui celle que nous connaissons  et nous avons également aidé les clubs à avoir plus de moyens pour pouvoir donner un meilleur cadre de vie à leur acteur et avoir un peu un meilleur traitement de leur joueur. En 2011, un club de premier division de Côte d’Ivoire touchait 38 millions de subventions et il y en a 14.  Nous sommes passés de 38 millions à 75 millions au moment où nous quittions la fédération en 2020. Les clubs de deuxième division touchaient 8 millions, et nous sommes passés de 8 millions à 25 millions, notons qu’il y en a 24 clubs et les clubs de la troisième division touchaient 7 millions et nous sommes passés de 7 millions à 15 millions. Nous avons même commencé par payer des dotations au football féminin en raison de 2 500 000 par club, il y en 10 clubs qui jouent à la ligue 1 et 10 autres à la ligue 2. Nous avons créé un peu plus de richesse pour donner à nos clubs. Ce que nous recherchons était de rendre nos clubs plus compétitifs et plus représentatifs sur le continent Africain malheureusement n’ont pas gagné de trophée avec les clubs et nous pensons que sur le nouveau mandat que nous demandons, il faut renforcer les clubs il faut donner un plus de moyens aux clubs. 

Vous avez intégré la Fédération Ivoirienne de Football en 2002 comme secrétaire général dans le comité exécutif. Malgré un succès continental en 2015, Les différentes crises que le football Ivoirien a traversé démontre aussi les difficultés de gestion de la fédération. Comment expliquez vous les défaillances constatés dans plusieurs domaines? Quelles sont les solutions que vous proposez? 

Pour nous il n’y a pas de problème de malversation financière. Vous savez à l’approche des élections il y a une technique de communication qui est utilisée et cette technique de communication consiste à empêcher le candidat le plus sérieux de candidater. Et moi je fais l’objet d’une battage médiatique très corsé pour faire en sorte que Sory Diabaté que s’il part dans cette compétition, il est probable qu’il gagne. Et donc comment faire pour qu’il ne gagne pas. Première de chose, c’était de dire premièrement qu’il fait à fait de malversation financière à la Fédération. De ce point de vue, nous sommes tranquille parce que de 2011 à 2020, chaque année il y a eu une assemblée générale ordinaire ou il y a eu des rapports d’activité qui a bénéficié du quitus que nous avons exécuté le programme que nous avons établies et que les clubs étaient d’accord de la gestion de nos activités conformément aux buts qu’on assigne à une fédération sportive comme la nôtre. Deuxièmement en ce qui concerne la gestion financière, tous les comptes ont été certifiés par le commissaire au compte. Dès l’instant ou le commissaire au compte certifie les comptes, celà veut dire que selon l’autopsie comptable vous avez respecté tout ce qu’il faut pour que les comptes soient certifiés. Après celà les comptes sont soumis à l’assemblée générale. Durant 9 ans, nous avons obtenu le quitus financier. Celà traduit tout simplement que vous êtes dégagé de toutes responsabilités en ce qui concerne la gestion financière de la fédération. Donc ce que nous avons entendu comme bruit, comme malversation ici, c’est des montages croisière avec pour but de dire voilà ce monsieur qui s’appelle Sory DIABATÉ, qui était dans cette maison, a fait des malversations avec l’équipe qui était là, ne peut pas être candidat. Mais aujourd’hui je suis candidat c’est parce qu’il y a eu beaucoup de légendes autour de tout ce qui a été dit. Parce que jamais on a pu vous apporter la preuve de tout ce qui vous été annoncé. 

Ce que vous dites là, fait référence à une question qui a été posée la semaine dernière à la dame à l’assemblée générale, et elle a répondu qu’elle n’a jamais attaqué l’ex-comité exécutif, celà vous engage parce que des clubs lors de la dernière assemblée générale lui ont dit madame vous avez passé votre temps à attaquer les anciens membres du comité fédéraux, elle a dit “jamais je n’ai attaqué et je mets chacun de me dire les personnes attaquées, car je n’ai jamais fait des attaques aux anciens membres de la fédération. 

Ce qui compte aujourd’hui c’est ce que les clubs, nos mandants, perçoivent de notre gestion. Nous n’avons pas de compte à rendre à ceux qui font du buzz ou écrivent des faussetés sur les réseaux sociaux.  Il ya certains journalistes qui ont de venir sur ce terrains là et nous leur avons demandé simplement le 18 septembre 2022 quand la présidence du comité de normalisation a eu une assemblée générale avant celle du 18, à la première AG, il y a des audits qui ont été faits, et il y a des situation anormales et il ya des éléments sur lesquels nous devons nous prononcer. Elle a laissé un certain nombre d’informations plantées sans entrer dans le vif du sujet. Et après il y a eu une conférence de presse qui a été organisé avec les journalistes  triés sur le volet et des informations ont été communiqués à ces journalistes lesquels à la suite on commencé à passer des informations dans la presse ou on vous parle de 2 milliards 5, DE 4 milliards, de 600 millions de la présidence. Ce qui n’était pas vrai, parce que nous nous sommes retrouvés, le 29 novembre 2012 à une conférence de presse du comité exécutif  nous avons démonter tout celà à la minute. Avez vous entendu parler encore de celà? Il était dit que nous serons convoqués à l’inspection générale d’État sur la gestion 2002-2018. J’étais tellement heureux, pendant deux semaines j’ai travaillé à réunir les documents. j’attendais cette convocation qui n’est jamais venue et ce jour j’avais demandé un débat télévisé avec toutes les personnes impliquées dans cette question et les Ivoiriens auraient su la vérité. Nous ne sommes pas venus à la Fédération pour nous servir de l’argent. Nous y étions pour servir le football. On a peut-être pas d’argent mais on se suffit quand même. On est pas venu la pour détruire notre carrière, pour prendre des miettes parce que les gens pensent qu’ avant la fédération on ne vivait pas, SIDY DIALLO est quand même responsable d’entreprise, et moi j’ai construit ma vie avant d’arriver à la Fédération. En Côte d’Ivoire aujourd’hui, malheureusement lorsqu’on vous convie à un peu de ressource, tout le monde pense que tout le monde est voleur, et c’est dommage. Il y en a ceux qui fonctionnent à 10%. Dès qu’ils ont leur budget, ils ont dans leur tête leur calcul. Moi avec 100 millions je dois prendre 10 millions, avec 1 milliards je dois prendre 100 millions. Et ces personnes pensent que tout le monde fonctionne comme ça. Mais tout le monde n’est pas voleur. Il y a certaines personnes qui ont des valeurs. Moi je n’accepterai jamais de salir mon nom dans certaines choses parce que moi je n’ai jamais eu une demande d’explication. J’ai fait 37 ans de vie professionnelle, dont 6 ans d’administration, mais tout le reste 31 ans, 32 ans , je l’ai fait dans le privé et je n’ai jamais eu une demande d’explication. Et je pense qu’aujourd’hui j’ai un casier judiciaire qui est vierge, et aujourd’hui sur la place je suis une référence en terme d’intégrité et je ne vais pas laisser les gens salir Sory Diabaté. 

Je suis candidat et la liste des candidats a été communiquée. Plusieurs personnes ont raconté que je ne serai pas candidat. Dès que le comité de normalisation s’est installé, ils ont commencé à dire à tous les clubs de Côte d’Ivoire que votre candidat ne le sera pas. Ils sont allés jusqu’à fabriquer des documents contre moi. Mais vous savez dans la vie quand vous etes honnete, que vous avez le coeur blanc, il y a toujours une personne qui vous donne des informations. Ils ont fait des montages croisières sur moi, mais sur toute ma carrière ils n’ont rien trouvé. Et ils vont donc porter plainte contre le Directeur exécutif et autres. Et dans d’autres il y a Sory Diabaté mais ils n’osent pas dire Sory Diabaté. Heureusement ces informations nous parviennent toujours. Ils ont dit jusqu’à la veille de la publication des résultats que je ne serai pas candidat. Aujourd’hui je suis candidat parce que je n’ai pas peur et je ne me reproche rien. Et ils savent qu’il n’y a absolument rien qui puisse m’empêcher d’être candidat. 

Dans votre programme, il est prévu le financement des clubs. Une subvention pour les équipes de Ligue 1 qui  passera de 75 à 100 millions de FCFA. Celle de la Ligue2, de 25 à 50 millions de FCfa et la D3 de 15 à 30 millions de FCfa. Par quels moyens disposez vous de ces ressources financières pour assumer ces nouvelles obligations? 

Nous avons le sponsoring qui nous permet d’avoir des ressources, nous avons identifié des opérateurs économiques, des annonceurs avec lesquels nous avons travaillé durant ces deux dernières années qui sont prêts à nous accompagner pour avoir ces ressources. Vous savez quand nous sommes arrivés en 2011 avec notre président S. DIALLO, on a dit que c’était 38 millions et qu’on allait passer à 50 millions. Les gens nous ont dit que nous n’allons jamais réussir à le faire, on vous donne même pas 6 mois. Mais on a fait 9 ans. Quand on donne des chiffres c’est que nous avons déjà anticipé et pris des contacts. Les 100 millions pour la ligue 1 représente pour nous 50% du budget moyen des revenus de ligue 1. Donc pour nous c’est une façon d’accompagner les clubs de ligue 1 en finançant 50% de leur budget. Pour la ligue 2 c’est 100 millions de budget en moyenne, nous allons financer à hauteur de 50% et la D3 c’est 65, 70 millions que nous allons financer à hauteur de 30 millions. Nous avons le sponsoring et au niveau de la ligue 1, nous avons les droits télé qui nous permet d’avoir des ressources pour payer les 100 millions parce que les 100 millions de ressources proviennent des droits télé et le sponsoring qui nous permettent d’avoir des ressources à fin de respecter ces engagements. De 2011 à 2020, c’est-à-dire 9 ans, nous avons payé en intégralité tout ce que nous avons promis aux clubs. Nous n’avons donc aucune crainte pour réunir ces fonds. Quand nous le disons, nous le faisons. 

Ce sont des opérateurs qui ont besoin de visibilité aujourd’hui dans différents secteurs d’activités. Il y a des opérateurs qui ont besoin des danseurs, de cette visibilité et dans plusieurs autres domaines dont je ne peux lister. Nous avons déjà évacuer un certain nombre d’annonceurs prêts à nous accompagner et qui nous accompagnent déjà dans notre campagne. Vous savez il y en a qui ont dit qu’on allait même pas tenir un mois. Ces derniers n’arrivent même pas à faire un mois de campagne. Mais moi j’ai fait 2 ans de campagne. C’est tout simplement parce que ces annonceurs sont là pour nous accompagner et sont déjà là en soutien. Sory Diabaté on a dit, il n’a pas d’argent mais il est là depuis deux ans, il tient le coup, et comment je le fais? Parce que tout simplement des personnes des structures qui croient en nous et qui savent que nous avons la possibilité de développer le football Ivoirien ont commencé à nous accompagner et c’est pour celà que nous sommes là et ce sont ces mêmes structures qui vont nous accompagner pendant notre mandat à la fédération. 

Pour la bonne gouvernance de la FIF vous comptez élargir le comité exécutif à 25 membres au lieu de 18. Vous comptez inclure l’association des 5 groupements d’intérêt que sont l’association des médecins du football, l’amical des arbitres, l’association des footballeurs, l’association des encadreurs et l’union des anciens footballeurs. Quel sera le mode de fonctionnement optimal de ce comité exécutif?  Quels seront les axes principaux de votre programme que ce comité sera chargé d’implémenter? 

Le comité aujourd’hui est passé de 18 à 20. Pour toutes décisions importantes impliquent les principaux acteurs. Dans la configuration actuelle, il n’y a pas obligation des groupements d’intérêts du comité exécutif. Mais nous avons pensé, mais je l’ai fait à la ligue professionnelle. Le bureau de la ligue professionnelle compte 15 membres et j’ai donné au bureau de la ligue professionnelle en tant que membre de ce bureau une place à chaque groupement d’intérêt. l’avantage c’est que les différents acteurs interviennent à la prise des décisions, ils sont informés du fonctionnement de la maison et ont la possibilité de faire le relai auprès des différents acteurs. Donc tous ces intervenants vont participer aux réunions du comité exécutif qui se tiennent en moyenne une fois par mois qui lors des réunions transmettent les préoccupations des acteurs . Les médecins  vont exprimer leur préoccupation, ainsi que les entraineurs. Donc tous ceux là autour de la table en présence des autres membres du comité exécutif vont dire voici, nous pour l’année 2022, voici notre programme d’activités qui sera soumis au comité exécutif 

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