Boisson traditionnelle très prisée dans le septentrion du Pays, le Bil-Bil réunit chaque jour sous les hangars de Garoua. Seul bémol, pendant les différentes rencontres la clientèle des coins de vente de ce vin typique du septentrion Camerounais vident les lieux le temps d’un match. D’ailleurs des Africains vivant à l’étranger séjournent dans cette capitale du Nord, pour la plus grande compétition de football dans le continent.
Dans ce quartier de Garoua, ville hôte de la poule D de la CAN 2021, du Bil-bil, servi au coin de la rue. Bière traditionnelle fabriquée à base de céréales, le breuvage est très apprécié dans cette partie septentrionale du Cameroun. Ce jour-là, ce n’est pas la grande affluence, la majorité des adeptes ayant délaissé ces calebasses le match au stade Roumdé Adjia, les vendeuses se contentant de ces quelques rares consommateurs.
Du fait de leur configuration sur un modèle autre que les bars et terrasses, espace ou les écrans de télé sont dédiés à la clientèle, les points de vente de Bil-bil sont délaissés aux heures de match. Le business tourne au ralenti, les vendeuses broient du noir.
En attendant que les Tchapalos, noms de ces hangars ou se vend le Bil-bil ne s’arriment au business de la CAN, les tenancières encaissent le coup. Dans la ville de Garoua comme dans toutes les autres de cette partie du pays, cette bière traditionnelle occupe une place importante dans la vie des populations. Depuis toujours, elle rythme le quotidien, entre événements heureux, mais aussi malheureux.
