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Africa50, catalyseur de flux d’investissement dans le développement des infrastructures

De nombreux pays africains connaissent un déficit en infrastructures, notamment dans les secteurs de l’énergie, des télécommunications, et des transports routiers et ferroviaires. Le principal problème demeure la question du financement. Les données publiques estiment à plus de 100 milliards de dollars le déficit de financement rencontré chaque année en Afrique pour la réalisation d’infrastructures. Pour résoudre ce défi, Africa50 a été créé pour catalyser de nouveaux flux d’investissements dans le développement d’infrastructures essentielles sur le continent.

L’Afrique enregistre chaque année un déficit de financement allant jusqu’à 100 milliards de dollars, selon la Banque africaine de développement. Soucieux de combler ce déficit, Africa50, initiative du Groupe de la BAD et des chefs d’Etat africains, promeut des projets d’infrastructures de moyenne et grande envergure ayant un fort impact sur le développement de l’Afrique, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. 

Le financement des infrastructures est important lorsque l’on analyse, nous avons encore un gap de financement, un besoin qui est important. Mais ce besoin important, il faut le voir en mettant en fait la résultante de trois phénomènes, le premier, c’est le rattrapage sur le financement des infrastructures. Vous savez que dans les années 80, 90 il y a eu très peu d’investissements dans les infrastructures donc il s’agit de rattraper ce retard là.

Demba Diallo, Directeur exécutif Développement de projets à Africa50Sénégal

La réduction des investissements en infrastructures impacte négativement la réduction du déficit annuel de financement de l’infrastructure en Afrique. Le Fonds d’accélération des infrastructures d’Africa50 est un instrument essentiel qui vise à combler le déficit de financement dans le domaine des infrastructures en Afrique. Ses investissements ciblent des projets d’infrastructure transformateurs dans divers secteurs, notamment l’énergie, les transports, les télécommunications et l’eau. En six ans, Africa50 affirme avoir mobilisé 6,6 milliards de dollars de financement, pour 21 projets dans 22 pays du continent africain. 

Le deuxième phénomène c’est la croissance de la population et cette croissance naturelle qui augmente les besoins mais qui est une vraie opportunité et le troisième aspect qui est en fait la conséquence Positive c’est l’augmentation du niveau de vie qui fait que les besoins individuels augmente que ce soit la consommation, l’énergie en eau les besoins de transport donc c’est trois phénomènes font en sorte que nous avons un besoin de rattrapage

Demba Diallo, Directeur exécutif Développement de projets à Africa50Sénégal

Lomé,la capitale Togolaise, a abrité en juillet dernier le Forum Infra for Africa d’Africa 50, en marge de son Assemblée générale des actionnaires. L’événement qui a mobilisé un nombre important d’investisseurs institutionnels africains est une première pour un fonds d’infrastructures en Afrique. Elle démontre la détermination du continent à jouer un rôle moteur, tout en forgeant des partenariats mondiaux pour stimuler sa croissance économique.

Nous voulons aller vite et aller bien. Il faut que nous puissions répliquer ce que nous apprenons des autres Marchés, ça peut être des marchés hors du continent africain où nous pouvons reproduire ce que nous regardons quand nous faisons quelque chose dans d’autres pays. Comment en fait aller vite dans d’autres pays, il ne s’agit pas de copier et de coller mais de répliquer en prenant en compte cette dimension locale.

Demba Diallo, Directeur exécutif Développement de projets à Africa50Sénégal

Le Fonds d’accélération des infrastructures, de 500 millions de dollars, innovation mise en place par Africa50 en 2021, est un fonds de capital-investissement pour les infrastructures, d’une durée de 12 ans, qui mobilise des capitaux institutionnels à grande échelle et à long terme auprès d’institutions africaines et internationales. S’appuyant sur les structures de développement et de financement de projets d’Africa50, l’IAF vise à investir dans des projets d’infrastructure bancables, offrant aux investisseurs des rendements attrayants.

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