Le Fonds africain de développement (FAD), l’instrument de financement concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a réussi à lever un montant historique de 11 milliards de dollars. Ce résultat a été obtenu auprès de 43 partenaires, lors de sa 17e reconstitution des ressources (FAD-17) le 16 décembre 2025, malgré un contexte budgétaire mondial difficile. Cette somme représente une augmentation de 23 % par rapport à la reconstitution précédente et témoigne de la confiance des partenaires dans les perspectives de développement de l’Afrique et dans le nouveau modèle d’investissement de la BAD.
Malgré de sévères contraintes budgétaires mondiales, le Fonds africain de développement (FAD), la branche de prêts à faible coût du Groupe de la BAD, a obtenu 11 milliards de dollars pour sa 17ème reconstitution des ressources (FAD-17), un record historique. Ce montant, en hausse de 23% par rapport à la précédente levée de fonds, est le signe fort de la confiance de 43 partenaires dans l’avenir de l’Afrique et dans le leadership du Groupe de la Banque. Ce succès historique reflète la confiance renouvelée dans les perspectives de développement de l’Afrique, ainsi que l’adhésion au nouveau modèle du Groupe de la Banque africaine de développement, axé sur l’investissement et le partage des risques.
Il ne s’agit pas seulement d’une reconstitution de ressources. C’est un tournant. Dans l’un des environnements mondiaux les plus difficiles pour le financement du développement, nos partenaires ont choisi l’ambition plutôt que la réduction des dépenses, et l’investissement plutôt que l’inertie.
Sidi Ould Tah, Président de la BAD
Pour la première fois, 23 nations africaines ont marqué l’histoire du Fonds africain de développement (FAD) en y apportant des contributions sans précédent. Ces pays se sont engagés à verser un total de 182,7 millions de dollars, soit cinq fois plus que lors de la reconstitution précédente. Parmi eux, 19 pays participent à ce guichet de financement concessionnel pour la toute première fois, rejoignant ainsi les contributeurs régionaux habituels.
Vous savez, la Banque africaine de Développement se finance de différentes manières. Nous avons bien évidement le capital qui est apporté par les pays membres, actionnaires de la banque. Mais nous avons effectivement recours à un certain nombre de structures différentes, nous émettons des obligations sur les marchés financiers. Ce sont des obligations thématiques, nous émettons des obligations vertes. Nous avons émis des obligations dans les ressources qui ont servi à financer l’éducation.
Marie-Laure Akin Olugbade, Vice-présidente principale de la BAD
Créé en 1972, le Fonds africain de développement a octroyé plus de 45 milliards de dollars sous forme de dons, de prêts à taux préférentiels et de garanties aux pays africains les plus pauvres. Il demeure un pilier du financement multilatéral du développement mené par l’Afrique et un instrument essentiel de la mission du Groupe de la Banque africaine de développement, qui vise à promouvoir une croissance inclusive et durable sur le continent.



