Le Fonds de l’OPEP Organisation des pays exportateurs de pétrole pour le développement international (OPEC FUND) va financer la deuxième phase des études d’avant-projet du futur gazoduc reliant le Maroc et le Nigéria. Le fonds contribuera à hauteur de 14,3 millions de dollars. Un appui financier à travers lequel le Fonds de l’OPEP renforce les relations de coopération financière avec le Maroc et contribue à la dynamique économique et sociale du pays.
Dans le cadre de la deuxième phase de l’étude d’avant-projet détaillée Front-End engineering design du Gazoduc reliant la République Fédérale du Nigéria et le Royaume du Maroc, l’OPEC Fund, Organisation des pays exportateurs de pétrole, a accordé 14,3 millions de dollars à l’Office National des Hydrocarbures et des Mines.
“Nous sommes dans le schéma classique d’un partenariat gagnant-gagnant et porteur donc en résumé, le Nigeria dispose d’abondantes ressources gazières qu’il entend exporter et vous avez d’un autre côté le Maroc qui se trouve à la porte de l’Europe, avec toutes les infrastructures adéquates pour pouvoir adresser ce marché européen”
Serge-Parfait DIOMAN, Expert international en industries pétrolières et énergies – Côte d’Ivoire
Ainsi, le fonds de l’OPEP et la BID deviennent co-financeurs de cette étude, qui vise l’élaboration de la documentation pour l’exécution du projet, ainsi que la finalisation des analyses techniques, financières et juridiques y afférentes.
“Ce projet Nigéria-Maroc est très important pour l’Afrique parce qu’il faut comprendre que principalement, le marché européen est toujours alimenté par l’axe venant de la Russie et aujourd’hui l’axe Nigéria-Maroc apporte une alternative à cette offre. Donc ca c’est vraiment très important du point de vue géostratégique et les perspectives financières et aussi le développement pour l’Afrique, vont de soi”
Serge-Parfait DIOMAN, Expert international en industries pétrolières et énergies – Côte d’Ivoire
Pour rappel, le projet du Gazoduc Nigéria Maroc, découle d’un partenariat entre le Maroc et le Nigéria, initié et acté par l’accord de coopération signé en mai 2017. Sur 7000 kilomètres de long, le futur gazoduc devrait traverser treize pays d’Afrique de l’Ouest et permettre aux pays de la région d’accélérer leur électrification et promouvoir leur autonomie énergétique.