1,5 milliards de dollars promis à l’Afrique centrale pour la protection et la gestion des forêts du bassin du Congo sur la période de 2021-2025. Pour débourser ces fonds, les gouvernements concernés doivent présenter des projets bancables pour la protection de leur écosystème forestier. Et c’est dans ce sens qu’un atelier régional a été organisé à Kigali pour décrypter les résultats de la 26ème convention des parties qui s’est déroulée à Glasgow en novembre 2021. Au-delà de cet atelier, il était question de partager des expériences sur la mobilisation des fonds pour la protection des forêts tropicales.
Afin de mobiliser des fonds nécessaires pour la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique, les gouvernements des pays du Bassin du Congo doivent savoir négocier et mettre en place des projets environnementaux bancables selon les experts en matière d’environnement. C’est ce qui est ressorti de l’atelier régional sur le décryptage des objectifs de la 26ème convention des parties, atelier qui s’est tenu à Kigali au Rwanda sous la direction de la Commission des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC).
En termes de conservation et de protection de l’environnement, le Rwanda est pris en modèle sur le continent. L’atelier s’est déroulé à Kigali en partie pour apprendre de l’expérience du pays des milles collines en matière de préparation des projets environnementaux pour trouver du financement.
Pour rappel, lors de la dernière convention des parties qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021, une annonce collective a été faite pour le financement spécifique de la protection et la gestion des forêts du bassin du Congo pour un montant de 1,5 milliard de dollars pour la période allant de 2021 jusqu’à 2025. Etendu sur une superficie de 268 000 000 hectares, la forêt du bassin du Congo en Afrique centrale est le deuxième massif forestier tropical après la forêt amazonienne.