Les experts de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima) réfléchissent à Yaoundé sur la mise en place des stratégies pour l’ajustement des règlements des sinistres sur le continent. Occasion pour les parties en présence d’apporter des réponses aux assurés, dont la plupart pointent du doigt les lenteurs dans les réparations de sinistres. Des sinistres qui, avec la pandémie, ont vu leur nombre s’accroître.
Changer la perception du service des assurés sur le continent, tout au moins dans les 15 états qui composent la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance, CIMA. Le point est à l’ordre du jour de la réunion du comité des experts de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance qui se déroule à Yaoundé. Pour y parvenir, la question du règlement des sinistres doit subir des ajustements.
Au moment de la survenue du coronavirus en mars 2020, alors que les contagions n’atteignaient pas encore la barre des 100 cas au Burkina Faso, au Sénégal, au Cameroun et en Côte d’Ivoire, les sinistres réglés dans ces quatre pays se chiffraient à plus de 181 milliards de FCFA, soit 58% de la sinistralité de l’espace CIMA. Des données qui ont fait des bonds considérables, avec les contaminations qui ont décuplé. Les victimes souhaitent voir les délais de réparation raccourcis.
Avec la pandémie, les assureurs ont dû se mobiliser pour que leurs clients soient encadrés à la hauteur des dommages qui relèvent de leur compétence, les pandémies souvent gérées en régime administratif spécial. Est-ce que les assureurs peuvent faire mieux pour apporter ce qui est attendu d’eux ? Est-ce qu’il a été fait suffisamment pour supporter les dégâts ? Les résultats sont en cours d’évaluation.