Plus de 2200 migrants sont morts en traversant la Méditerranée en 2024, tentant de rejoindre l’Europe avec près de 1 700 vies perdues sur la seule route de la Méditerranée centrale entre la Libye et l’Italie selon l’ONU. Cette tendance haussière est le résultat d’une combinaison de facteurs économiques, politiques, sociaux et environnementaux, poussant à l’immigration irrégulière.
La migration des Africains vers l’Europe est un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années. Cette tendance, qui englobe des millions de personnes, est le résultat d’une combinaison de facteurs économiques, politiques, sociaux et environnementaux. En 2024, plus de 2 200 personnes sont mortes ou disparues en traversant la Méditerranée alors qu’elles tentaient de fuir leur pays pour rejoindre l’Europe, selon un communiqué de l’Unicef, daté du 1er janvier 2025.
L’immigration clandestine de l’Afrique vers l’Occident et principalement animée par l’ambition et l’inspiration à une meilleure vie à l’accomplissement de ses rêves personnels.
Bouba KEITA, Juriste – Guinée
Selon les experts, l’un des principaux moteurs de la migration est la recherche de meilleures opportunités économiques. Dans de nombreux pays africains, le chômage et la précarité de l’emploi sont des réalités qui poussent les jeunes à chercher une vie meilleure ailleurs. Les inégalités économiques, la pauvreté persistante et le manque d’accès à des services de base tels que l’éducation et la santé alimentent cette quête d’un avenir plus prometteur. Les migrants espèrent souvent trouver des emplois mieux rémunérés en Europe, où les perspectives économiques semblent plus favorables.
Néanmoins, c’est un fléau à combattre, un fléau à réguler, et pour ça, il faut mettre des institutions en place, mettre des systèmes qui rendent des pays de départ attractif, je parle par là de la stabilité politique, de l’accès aux jeunes aux rêves, parce que c’est le plus important, afin d’empêcher cette perte de vie humaine, et tous ces rêves brisés.
Bouba KEITA, Juriste – Guinée
Près de 1 700 vies ont été perdues sur la seule route de la Méditerranée centrale entre la Libye et l’Italie, considérée comme la route migratoire la plus meurtrière au monde. L’Unicef appelle dans son communiqué les gouvernements africains à s’attaquer aux causes profondes de la migration et soutenir l’intégration des familles dans les communautés d’accueil, en veillant à ce que les droits des enfants soient protégés à chaque étape de leur voyage.
