L’Afrique, le continent qui pollue le moins la planète, est aujourd’hui l’une des régions les plus vulnérables aux risques liés aux changements climatiques. Toutefois, pour lutter efficacement contre le changement climatique, le continent aura besoin d’au moins 2 800 milliards de dollars entre 2020 et 2030. Toutefois, les Etats Africain sont confrontés à un manque d’argent pour la finance climatique et prix carbone.
Abritant près de 18% de la population mondiale, le continent ne pèse en réalité que 3% des émissions de gaz à effet de serre mondial. Toutefois, au jour d’aujourd’hui, l’Afrique est l’une des régions les plus vulnérables aux risques liés aux changements climatiques. Toutefois, les Etats Africain sont confrontés à un manque d’argent pour la finance climatique et prix carbone. Selon Climate Policy Initiative, l’Afrique aura besoin de 2 800 milliards de dollars entre 2020 et 2030 pour atteindre ses objectifs de lutte contre le changement climatique.
Pour la Banque africaine de développement, il est crucial d’impliquer davantage le secteur privé pour relever ce défi. D’ailleurs, sur les 29,5 milliards de dollars de financement climatique en Afrique en 2020, seulement 14% provenaient d’acteurs privés, ce qui est nettement inférieur à d’autres régions comparables comme l’Amérique latine et les Caraïbes de soit 49%, l’Asie de l’Est et le Pacifique de 39% et l’Asie du Sud de 37%.
Pour résoudre le souci de financement dans la lutte contre le changement climatique, l’Afrique est à l’avant-garde des solutions fondées sur la nature grâce à des initiatives telles que l’Initiative pour la restauration des paysages forestiers africains, la Grande Muraille verte et la Grande Muraille bleue. Toutefois, les flux financiers annuels pour le climat en Afrique ne s’élèvent qu’à 30 milliards de dollars.
De l’avis des experts des finances, l’accès aux ressources financières est essentiel pour lutter contre les changements climatiques et soutenir la croissance verte en Afrique.
