Le huitième Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-8) qui a réuni du 27 au 28 août à Tunis, de nombreux leaders d’Afrique du Japon et du monde, réaffirme son engagement en faveur d’un développement sur le continent qui réponde à ses défis actuels et suivant les lignes directrices contenues dans l’agenda 2063 de l’union Africaine.
La formation du capital humain en Afrique revêt une grande importance dans les stratégies de développement du continent. Selon le Président de l’Union africaine, Macky Sall, qui s’exprimait durant les travaux de la 8e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique à Tunis, c’est un domaine privilégié d’investissement sur le continent eu égard au caractère jeune de la population.
Nous avons aussi le matériel, la ressource humaine. Ce capital humain doit être formé et cet aspect formation a été pris en compte dans la déclaration de Tunisie. Nous devons former les Africains, nous devons former ces jeunes pour leur permettre d’être employables. Parce que sans formation et sans qualification, il sera difficile de demander du travail. Donc cet aspect formation, que le Japon maîtrise parfaitement, peut nous aider à nous spécialiser dans une main d’œuvre adaptée au numérique et à tous ses nouveaux métiers.
Macky SALL, Président de l’Union Africaine – Sénégal
Les travaux de Tunis qui se sont tenus du 27 au 28 août 2022, ont rappelé la nécessité d’accompagner le développement du continent suivant les objectifs clairement définis par l’agenda 2063 de l’Union Africaine. Pour le Président de cette organisation la dynamique observée auprès des entrepreneurs africains, encourage les efforts d’investissements afin que le secteur privé joue pleinement son rôle d’acteurs privilégiés du développement. au terme des travaux 5 milliards de dollars ont été attribués au secteur privé.
Nous devons travailler ensemble pour rendre nos économies plus robustes. Pour ce faire, nous devons investir dans des secteurs tels que le commerce, l’agriculture et l’industrie, car le secteur public ne peut à lui seul résoudre le problème de l’employabilité. C’est pourquoi je salue l’initiative visant à financer les start-ups, mais aussi à soutenir les entreprises japonaises opérant en Afrique par des financements adéquats.
Macky SALL, Président de l’Union Africaine – Sénégal
La déclaration de Tunis estime qu’ il est primordial d’œuvrer à la transformation structurelle pour une croissance économique et un développement social durables du Continent. Objectif dont la mise en œuvre repose également sur une vision commune de paix et de stabilité pour l’ Afrique.
Ces nouvelles charges obligatoires sur la sécurité et la défense, nous avons plaidé pour qu’elles soient retirées du calcul du déficit, parce que sinon il y a des pays en Afrique de l’Ouest qui dépensent 30% de leur budget. Parce qu’il faut comprendre que le financement de la sécurité contribue au financement du développement.
Macky SALL, Président de l’Union Africaine – Sénégal
Le Japon à travers son premier ministre Fumio Kishida s’est engagé à allouer 30 milliards de dollars pendant 3 ans aux questions de développement sur le continent africain. Le capital humain, l’économie verte et l’amélioration des conditions de vie des populations sont apparues comme les axes d’investissement prioritaires et qui devraient selon le vœu des acteurs et tous les partenaires au développement du continent favoriser une croissance résiliente et durable.