Le rapport publié par l’ONG Global Energy Monitor en février 2022 révèle que sept pays africains dont le Mozambique, le Sénégal, la Mauritanie, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie et le Maroc concentrent 84,7% des réserves de gaz en phase de préproduction. Cependant, la majorité du gaz naturel que les nouveaux projets dans ces pays devraient produire n’est pas destinée à la consommation locale mais plutôt à l’exportation.
5137,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel non encore produits sur le continent africain, soit 84,7% des réserves africaines, sont détenues par sept pays que sont : le Mozambique, le Sénégal, la Mauritanie, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie et le Maroc. Selon le rapport publié en février 2022 par l’ONG Global Energy Monitor, la production gazière annoncée dans ces pays n’est pas destinée à la consommation locale, mais plutôt à l’exportation.
L’économie extractive des combustibles fossiles pétro gazier, fait partie des solutions de la matrice de multivariable du développement en Afrique. Donc, bon nombre de sites vierges, c’est-à-dire non encore exploité, on fait l’objet d’autorisation de pré-production censée aboutir à leur plein de valorisation pour effectivement booster l’économie des États propriétaires de ces champs.
Serge-Parfait DIOMAN, Expert international en industries pétrolières et énergies –Côte d’Ivoire
De ces réserves en pré production, le Mozambique regorge 44,9%, le Sénégal 15,1%, la Mauritanie 11,2% et la Tanzanie 10%, l’Afrique du Sud 1,9%, l’Éthiopie 0,8% et le Maroc 0,8%. Mais il convient de noter que les producteurs traditionnels qui ont concentré 92% des volumes de gaz naturel produits en Afrique entre 1970 et 2021, domineront encore la production de gaz à court terme.
Pour satisfaire aux besoins énergétiques du continent, il est très important de tenir compte de la pluralité des ressources dont dispose l’Afrique. Tout ce dont l’Afrique dispose comme ressources pour pouvoir s’émanciper et de façon énergétique Internet et à mettre dans le compte de la diversité énergétique dont a besoin le continent pour son épanouissement.
Serge-Parfait DIOMAN, Expert international en industries pétrolières et énergies –Côte d’Ivoire
La réalisation des projets en phase de pré production du gaz en Afrique va favoriser la hausse des exportations sous forme liquéfiée. Toutefois, selon les militants africains contre le changement climatique, l’extraction de combustibles fossiles supplémentaires risque d’aggraver les impacts du changement climatique sur le continent..