En Afrique de l’Ouest, l’intégration économique et l’interconnectivité restent des défis majeurs pour stimuler le commerce intra-régional. Avec moins de 10 % des échanges commerciaux réalisés au sein de la région, selon les données de la Banque mondiale, la Vision 2050 de la CEDEAO ambitionne de transformer cette réalité. Le CEREEC joue un rôle stratégique dans ce renforcement de l’intégration économique et de l’interconnectivité au sein de la CEDEAO. Des initiatives comme la Boucle énergétique ouest-africaine, mais aussi, l’intégration des femmes.
L’Afrique abrite près de 17 % de la population mondiale, mais seulement 3 % de la production énergétique mondiale. Le fossé est d’autant plus criant en Afrique subsaharienne, où plus de 600 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité, selon la Banque mondiale. Devant un tournant crucial de son développement économique, où la transition énergétique vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique devient une priorité, le secteur de l’énergie se doit de répondre à des défis majeurs. Le défi est particulièrement pressant pour l’Afrique de l’Ouest, une région où l’accès à l’énergie demeure limité malgré un potentiel considérable.
L’une des plus grandes réalisations a été la création du centre dédié aux ressources renouvelables. Cela démontre la volonté de la CEDEAO de répondre aux besoins énergétiques du continent.
JEAN FRANCIS SEMPORE, Directeur exécutif du CEREEC – Burkina Faso
De nombreux pays d’Afrique de l’Ouest ont pris des initiatives pour encourager les investissements dans les énergies renouvelables et améliorer leur efficacité énergétique. La Côte d’Ivoire a lancé un programme de modernisation de son réseau électrique pour réduire les pertes techniques et non techniques et encourager l’intégration des énergies renouvelables dans le mix énergétique national. Le Nigéria, en collaboration avec la commission de la Cédéao, a pris des mesures pour renforcer la gestion et la transparence des données énergétiques du pays.
Si une entité souhaite investir dans le secteur de l’énergie au Nigeria, elle n’a qu’à se rendre sur le site, où elle trouvera toutes les informations nécessaires.
JEAN FRANCIS SEMPORE, Directeur exécutif du CEREEC – Burkina Faso
L’Afrique, pour réussir sa transition énergétique, doit surmonter plusieurs obstacles, notamment en matière de financement. Selon l’Agence internationale de l’énergie, il faudrait investir près de 55 milliards de dollars chaque année pour satisfaire les besoins énergétiques du continent d’ici 2030.
