Sept États insulaires africains et cinq pays côtiers de l’océan Indien occidental ont adopté la déclaration de Moroni le 14 juin au terme de la Blue Future Conference, Conférence ministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique en Afrique . Cette déclaration centrée sur la stratégie de la Grande muraille bleue vise à inciter les pays africains à libérer le potentiel des océans.
Dans l’optique de mettre à l’abri les océans africains et l’océan Indien occidental de la pollution et bénéficier du potentiel de l’économie bleue tout en contrant les effets du changement climatique en Afrique, une déclaration a été adoptée le 14 juin 2023, jour de clôture de la conférence ministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique en Afrique. Intitulé déclaration de Moroni, cette déclaration englobe les spécificités des Etats insulaires africains, le soutien à l’initiative de la Grande Muraille bleue pour une économie durable et régénératrice, et la stratégie de la promotion d’un nouveau partenariat dans l’économie bleue.
Fatima Alfeine, Ambassadrice de l’Union des Comores – Comore
D’après l’institut d’étude de la sécurité, les moyens de transport maritime de marchandises sont responsables à 15 % des émissions mondiales de soufre et d’oxyde d’azote, qui détruisent les récifs coralliens et la couche d’ozone et aggravent les effets dévastateurs du changement climatique. Avec cette nouvelle déclaration, les pays africains pourront développer l’économie bleue grâce à la stratégie de la grande muraille bleue selon des experts.
Vêlayoudom Marimoutou, SG de la Commission de l’océan Indien
La Grande muraille bleue, initiative du continent, a été mise en œuvre par l’Afrique pour l’Afrique avec la collaboration des partenaires internationaux et d’autres États insulaires et côtiers. Cette stratégie vise à restaurer la santé des océans, à préserver la biodiversité marine et à encourager les pratiques économiques durables.
Mohamed Issimaila, Porte-parole de la Présidence Union des Comores
La Grande muraille bleue a d’ailleurs été présentée dans la déclaration de Moroni comme une approche phare, transformatrice et collective, encourageant la résilience face au changement climatique. Rappelons que la la conférence ministérielle sur l’économie bleue et l’action climatique en Afrique qui s’est tenue au Comores a été organisé par le gouvernement de l’Union des Comores en partenariat avec la Commission de l’Union africaine, la Commission économique pour l’Afrique, le Programme des Nations unies pour le développement et l’Union internationale pour la conservation de la nature.
