Selon la Banque mondiale, la pandémie de Covid-19 plonge l’Afrique subsaharienne dans sa première récession depuis 25 ans, avec des données qui reflètent une baisse répétitive de la croissance. Pour 2022, le Fonds Monétaire International prévoit un taux de croissance de 3,7 %. Cette situation s’explique selon l’institution, par la propagation du nouveau variant Omicron qui a entraîné de nouvelles restrictions de mobilité dans plusieurs pays du continent.
En Afrique subsaharienne, les perspectives économiques du Fonds Monétaire International prévoient une croissance de 3,7% pour 2022. Cette prévision est en baisse comparée à celle de 2021 estimée à 4%. Du fait de la persistance de la pandémie de Covid-19, ces chiffres rejoignent quelque peu selon le FMI, ceux soumis à une forte incertitude de la Banque mondiale, qui annonçait début janvier 2021, une croissance de 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023.
Selon les autorités, ces divergences dans les prévisions reflètent le déploiement plus lent des vaccins dans la région subsaharienne, un espace budgétaire plus limité et quelques disparités régionales en matière de résilience. Les perturbations des chaînes d’approvisionnement freinent l’activité économique et contribuent à une hausse de l’inflation.
Depuis l’apparition du covid-19, certains pays d’Afrique subsaharienne éprouvent des difficultés à affronter de nouvelles perturbations économiques, en raison de leur niveau d’endettement élevé. En avril 2020, le Groupe de la Banque mondiale avait appelé à un gel de la dette pour les alléger.