Alors que les playoffs de la saison 5 de la Basketball Africa Ligue se rapprochent de la fin, Africa24 a tendu son micro à la directrice générale de la NBA Africa, l’une des initiatrices du projet de la nouvelle compétition. En cinq ans, Clare Akamanzi dresse un bilan positif sur tous les points et présente des projets ambitieux pour relever le niveau du basketball sur le continent. Outre l’augmentation du nombre des infrastructures sportifs, la BAL a contribué à hauteur de 250 millions de dollars américains au PIB de l’Afrique depuis 2021.
La cinquième saison de la Basketball Africa Ligue fut celle des premières fois. Pour la première fois par exemple, Kigali n’a pas accueilli les finales mais une conférence, celle du Nil. Une équipe kényane a participé à la compétition pour la première fois et le Maroc a accueilli une conférence tandis que les playoffs se sont déroulés en Afrique du Sud, pour la première fois. Pour les organisateurs, cela signifie deux choses: la croissance et le pouvoir du partenariat.
“Pour ma part, quand je regarde tout ce qui s’est passé depuis le début jusqu’à aujourd’hui, je vois la croissance. Depuis la première saison, j’ai vu le nombre de fans venir dans les Arena, j’ai vu comment les fans se présentent, vous savez, l’excitation, l’énergie,… j’ai même vu comment ils s’habillent avec des tenues pour promouvoir leurs équipes. Et quand je vois tout cela, de la première à la cinquième saison, je vois la croissance. Je vois l’énergie, je vois l’excitation, je vois l’atmosphère s’améliorer d’année en année.”
Clare AKAMANZI, Directrice générale de la NBA Africa – RWANDA
Depuis le lancement de la compétition en 2020 et la tenue de la première saison en 2021, la BAL a contribué à hauteur de plus de 250 millions de dollars au PIB de l’Afrique. Au cours des quatre premières saisons de la BAL, près de 37 000 emplois ont été créés en lien avec l’organisation des matchs sur le continent. Et enfin, un nombre record de 156 joueurs provenant de 28 nations différentes, réparties entre l’Afrique, l’Europe, l’Océanie et les États-Unis, ont été réunis au sein des 12 équipes ayant participé à la BAL.
“J’adore quand je me promène dans L’Arena et que je vois quelqu’un porter des bouteilles d’eau, une autre personne qui distribue des t-shirts, une autre personne avec une caméra, une autre personne essayant d’interviewer des gens ; toutes sortes d’activités qui se déroulent économiquement parce que nous sommes là. Nous voulons en voir davantage, nous voulons créer plus d’emplois, nous voulons avoir plus d’impact et nous voulons que les fans se multiplient. Nous voulons voir un plus grand nombre de personnes passionnées par la BAL, qui suivent la BAL et je pense que nous allons regarder en arrière après cinq ans et voir cinq autres années qui se sont si bien passées en termes d’intégration réelle de l’Afrique à travers les équipes et le sports que nous servons, c’est-à-dire le basket-ball.”
Clare AKAMANZI, Directrice générale de la NBA Africa – Rwanda
La saison 2025 de la BAL a vu une participation record avec six nouvelles équipes et deux nouveaux pays rejoignant la compétition. Dans le cadre de la quatrième édition du programme BAL Elevate, chacune des douze équipes composant la saison de la Ligue africaine de basketball a eu l’opportunité d’intégrer en son sein un jeune talent prometteur issu de la NBA Academy Africa. Mais au-delà des chiffres, la compétition a donné de la joie aux supporters, des larmes et des leçons aux joueurs et entraîneurs et plus important encore, il a inspiré des jeunes talents sur le continent.