Afrique – BCID-AES : 500 milliards FCFA de capital

Vers une nouvelle ère de souveraineté financière, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont officialisé la création de la Banque Confédérale pour l’Investissement et le Développement (BCID). L’inauguration de cette institution, qui a eu lieu ce mardi à Bamako en marge de la 2ème Session du Collège des Chefs de l’Alliance des États du Sahel (AES), est un acte historique. Les trois Chefs d’État , le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général de Brigade Abdourahamane Tiani — ont scellé cet engagement par une visite solennelle, affirmant la volonté du Sahel de prendre en main son avenir économique. Avec un capital initial de 500 milliards de francs CFA, la BCID transcende le rôle de simple banque : elle est le pilier stratégique de la souveraineté de la Confédération, dont la mission centrale est de mobiliser les ressources indispensables au financement des projets structurants de l’AES. 

Dotée d’un capital initial de 500 milliards de francs CFA,  la Banque Confédérale pour l’investissement et le développement (BCID)  récemment inaugurée à Bamako au Mali traduit la volonté d’un Sahel visant à financer son propre destin. En marge de la 2ème Session du Collège des Chefs de l’AES, le Mali Burkina Faso et le Niger ont franchi une étape majeure pour leur autonomie financière.  La BCID conçue comme le bras armé de la souveraineté économique de la Confédération des États du Sahel affiche une mission claire : mobiliser les ressources nécessaires pour financer les projets structurants de l’Alliance des Etats du Sahel.

“Un acquis extrêmement important, parce que nous ne pouvons pas faire des plans de développement et tendre la main à d’autres pour venir financer le développement pour nous. C’est pourquoi mobiliser nos ressources avec un capital de 500 milliards de FCFA. Cette banque permettra de financer les projets structurants dans nos pays,des projets étatiques comme les projets qui viendront du secteur privé avec la validation des Etats”

Abdoulaye Diop , Ministre des Affaires étrangères  – Mali 

Cette nouvelle institution sous-régionale s’inspire de banques de développement telles que la BOAD (UEMOA) ou la BDEAC (CEMAC). Elle a pour mission fondamentale de mobiliser annuellement des fonds conséquents afin d’agir comme un levier pour les trois pays. Ces financements serviront à soutenir les projets structurants portés par les secteurs public et privé des États membres.

 “Un prélèvement confédéral de 0,5% sur toutes les importations est envisagé pour assurer une base de financement pérenne. Nous avons un certain nombre de  projets structurants dans le domaine des infrastructures, dans le domaine de l’énergie, de l’agriculture comme des réformes sur les différents codes des investissements. Donc tout ce travail est mis en place pour renforcer l’intégration économique et commerciale entre nos trois pays.”

Abdoulaye Diop , Ministre des Affaires étrangères  – Mali 

À travers cette banque confédérale, les États membres entendent renforcer leur autonomie financière, réduire la dépendance aux mécanismes de financement extérieurs et disposer d’un outil adapté aux priorités économiques du Sahel. 

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