Ce 25 mai, comme chaque année, se célèbre la journée mondiale de l’Afrique. Une date qui marque l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963. Une occasion pour chaque pays d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains.
Le 25 mai est fortement enraciné dans l’ensemble des pays africains, et il représente le symbole du combat de tout le continent pour la libération, le développement et le progrès économique. Tous les ans, à cette date, le président de la Commission de l’Union Africaine fait une adresse au continent, terre d’avenir, mais aussi sujet à de nombreux défis.
“La Commission de l’Union Africaine s’est attelée à répondre, autant que ses moyens le permettent, aux préoccupations concernant la santé, l’éducation, les infrastructures, l’énergie, les sciences et la recherche, secteurs dont la promotion et la réalisation sont les conditions nécessaires du développement de l’Afrique. Les résultats n’ont pas toujours été à la hauteur de nos ambitions. Mais nous sommes sur le bon chemin. De la mise en commun raisonnée de toutes nos énergies et de nos ressources géographiquement dispersées sortira une nouvelle Afrique, « l’Afrique que nous voulons.”
Moussa Faki Mahamat, Président de l’Union africaine
Pour cette édition 2022, le ministère italien des Affaires étrangères et de la coopération internationale a dédié une cérémonie en l’honneur de la Journée de l’Afrique. Le sénégalais Papa Abdoulaye Seck s’est mué le temps d’une allocution, en ambassadeur de la culture africaine.
Pour rendre à nouveau un hommage mérité aux premiers écrivains africains qui ont servi à l’humanité une excellente image de notre continent, permettant de mieux comprendre en vue de mieux expliquer les déterminants des sociétés africaines et leurs perspective d’évolution.
Papa Abdoulaye Seck, Ambassadeur du Sénégal en Italie
L’Afrique est considérée à juste titre comme le berceau de l’humanité, à l’origine d’un grand nombre de peuples, de langues, de religions et de traditions. Un tableau qui occulte des données telles que le PIB par habitant, le plus bas du monde. Son essor passe par la capacité à transformer ses ressources naturelles. Un défi pour “la nouvelle Afrique” telle que la désigne Moussa Faki Mahamat.