Le Sénégal et la Guinée-Bissau veulent améliorer la gestion de leur frontière commune. Les deux pays se sont réunis le 22 octobre 2021 pour discuter de la sécurité et du développement de leur zone transfrontalière. Objectif, lutter contre le grand banditisme et développer cette zone stratégique pour les échanges entre les deux pays.
La frontière commune de 338 km entre le Sénégal et la Guinée-Bissau est le théâtre du grand banditisme, notamment le trafic de drogue, les braquages, l’exploitation forestière illégale, la corruption foncière et les abus policiers. Face à cette situation, les deux pays ont décidé de mutualiser leurs efforts pour renforcer la sécurité. Le 22 octobre 2021, des autorités administratives et militaires sénégalaises et bissau-guinéennes, ainsi que des représentants de la société civile se sont réunis en Guinée-Bissau.
Le renforcement des contrôles à la frontière et le développement de cette zone géographique clé pour le transport et les échanges commerciaux entre le Sénégal et la Guinée-Bissau ont été abordés. Concrètement, ces efforts concertés devraient aider à établir un plan d’action pour réprimer les crimes transfrontaliers et développer les régions concernées, notamment Bafatá, Oio et Cacheu.
Initiée par le Programme des Nations Unies pour le développement, cette initiative s’aligne avec les objectifs de sécurité et de développement durable agenda 2030. Notons que le Sénégal et la Guinée-Bissau entretiennent des relations fructueuses depuis le règlement du contentieux entre les deux pays, relatif à la démarcation de leur frontière maritime en 1995.