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Afrique : défis à relever pour l’inclusion de l’IA sur le continent

L’intégration de l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique laisse entrevoir des perspectives prometteuses et pose des défis substantiels. Si certains pays du continent se distinguent par leur engagement et leurs avancées dans la préparation à l’adoption de l’IA, d’autres font face à des obstacles majeurs, tels que les inégalités structurelles et les fractures numériques. Cette disparité souligne la nécessité d’une approche inclusive et holistique pour garantir que tous les pays africains puissent tirer parti des avantages de l’IA.

L’intégration de l’Intelligence Artificielle en Afrique est confrontée à une série d’obstacles qui entravent son développement et son utilisation efficace. Ces obstacles, provenant de divers domaines tels que l’éducation, l’infrastructure, la réglementation et les inégalités structurelles, représentent des défis significatifs pour la pleine exploitation du potentiel de l’IA sur le continent.

L’Afrique ne serait pas en mesure de défier les grandes puissances ou les différentes innovations du spectre de l’IA parce que nos ressources sont limitées. Notre avancée technologique est modeste et pour avoir des ambitions en Afrique, il ne faut pas essayer de tout faire mais de sélectionner ce que nous voulons faire.

Faure Gnassingbé, Président de la République Togo

Africa would not be able to challenge major powers or the various innovation spectrum of AI because our resources are limited. Our technological advancement is modest and in order to have ambitions in Africa, is not to try to do everything but to select what we want to do. 

L’adoption de l’IA est également entravée par l’insuffisance de l’accessibilité à internet sur le continent. La croissance du développement des infrastructures et de la connectivité des technologies mobiles est lente, avec un pourcentage considérable de la population africaine non connectée et sans accès à Internet . En outre, les coûts élevés d’accès à Internet entravent l’adoption généralisée de l’IA, avec des dépenses atteignant jusqu’à 44% du PIB dans certains pays africains.

L’IA érode le principe fondamental du contrôle humain sur l’utilisation de la force. L’intégration de l’IA dans les armes nucléaires est particulièrement alarmante et pourrait avoir des conséquences désastreuses. Nous devons l’éviter à tout prix. Le sort de l’humanité ne doit jamais être laissé à la « boîte noire » d’un algorithme.

Antonio Guterres, Secrétaire générale de L’ONUPortugal 

Selon l’UA, l’Afrique accuse un retard relatif par rapport aux autres régions du monde en ce qui concerne l’adoption et la préparation à l’IA. Les start-ups en IA en Afrique ont émergé près d’une décennie après le début de la quatrième révolution industrielle en 2000, et aucune nation africaine ne figure parmi les 50 premiers pays en termes de préparation gouvernementale à l’IA.

À l’heure actuelle, de nombreuses incertitudes entourent encore l’intelligence artificielle. Notamment en ce qui concerne la protection de la vie privée et la sécurité.

PAUL KAGAME, Président de la République Rwanda

Le déficit d’infrastructures de recherche et développement en IA en Afrique limite les possibilités de collaboration et d’échange de connaissances entre chercheurs locaux et internationaux. Les centres de recherche spécialisés en IA sont rares, tout comme les infrastructures de télécommunication et d’énergie adéquates. Cette situation entrave la mise en œuvre de projets d’IA à grande échelle, limitant ainsi l’impact potentiel de cette technologie sur le continent.

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