Patricia De Lille, la ministre des Travaux publics et de l’Infrastructure et le chef de l’Infrastructure Afrique du Sud (ISA), le Dr Kgosientsho Ramokgopa, ont fait un point mardi sur l’état d’avancement du plan d’investissement dans les infrastructures. Ils ont abordé des questions telles que le financement des projets et les efforts pour surmonter les retards causés par plusieurs processus de validation. Au cours des trois prochaines années, 24 milliards de rands seront alloués au Fonds d’infrastructure, pour des projets à financement mixte, et 100 milliards de rands sur une période de 10 ans .
En Afrique du sud, de plus en plus de formalités administratives seront supprimées pour accélérer la mise en œuvre de certains projets. Au titre de celles-ci, la facilité budgétaire pour les infrastructures du Trésor national pour l’approbation du financement public du Fonds pour les infrastructures. Selon le ministère des Travaux publics, un plan d’investissement de 100 milliards de rands du Fonds d’infrastructure a été étalé sur 10 ans.
Parmi les projets soumis à la Facilité budgétaire pour les infrastructures (BFI), figurent quatre projets d’infrastructure de logement étudiant avec un coût de plus de 3 milliards de rands. Le BFI a approuvé 900 millions de rands du Fonds d’infrastructure pour ces projets, sur deux exercices financiers. Le comité d’investissement des infrastructures estime que le processus BFI est un facteur qui retarde la mise à exécution des plans établis, d’où un poste budgétaire distinct pour les infrastructures serait envisageable.
En 2020, le chef de l’État de l’Etat Cyril Ramaphosa comptait poursuivre son plan d’investissements pour développer les infrastructures. Plus de 300 projets ont été sélectionnés et le gouvernement devrait d’une part, investir près de 5 milliards d’euros d’ici dix ans, et attirer 51 milliards d’euros d’investissements supplémentaires d’ici 4 ans.
