Le Forum économique mondial qui s’est ouvert ce lundi à Davos se poursuit en Suisse. Cette édition 2025 est particulièrement mouvementée, dans un contexte de crises multiples. Les élites politiques et économiques mondiales se réunissent autour de la thématique de la « collaboration à l’ère de l’intelligence ». 350 dirigeants gouvernementaux, dont 60 chefs d’État et de gouvernement y prennent part. C’est notamment le cas du président sud-africain Cyril Ramaphosa qui a présenté ses priorités. Zahara Mohamed-Moutuou.
Le forum est placé cette année sous le signe de la « Collaboration à l’ère de l’intelligence ». Une 55e session annuelle du forum de Davos à laquelle assiste le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. Son discours était attendu. Le chef de l’Etat a dressé un bilan économique d’une Afrique du sud en pleine mutation.
“L’Afrique du Sud a une riche histoire de dialogue inclusif et d’action commune. Au cours des dernières années, le gouvernement sud-africain a travaillé en étroite collaboration avec les partenaires sociaux du monde des affaires et du monde du travail pour relever les principaux défis nationaux et favoriser une croissance inclusive.”
Cyril Ramaphosa, Président de la République, Afrique du Sud
Le président de la République est ensuite revenu sur son rôle au sein du G20. L’Afrique du Sud assure cette année la présidence du groupe qui rassemble les plus grandes économies du monde. Une première pour un pays africain. Pretoria indique vouloir profiter de sa nouvelle position pour inscrire et défendre les intérêts des Etats longtemps marginalisés.
“Nous chercherons à amener le G20 à se concentrer davantage sur la manière dont nous pouvons renforcer la solidarité grâce à des efforts collectifs pour garantir que dans la poursuite du progrès, aucune personne ni aucun pays ne soit laissé de côté. Les droits et libertés d’un seul peuple ne peuvent être séparés des droits et libertés de tous les peuples.”
Cyril Ramaphosa, Président de la République, Afrique du Sud
C’est dans un contexte marqué par des tensions commerciales que le président sud-africain a également présenté les avantages de la collaboration avec les entreprises sud-africaines alors que la nouvelle administration américaine avec à sa tête Donald Trump risque de déstabiliser la filière automobile sud-africaine.