En Afrique du Sud, le tribunal a rendu son verdict en faveur de l’ancien président Jacob Zuma en acceptant son recours en appel, ouvrant ainsi la voie à sa candidature aux élections législatives du 29 mai 2024. Cette décision fait suite à l’annulation par la commission électorale qui avait initialement exclu Zuma du scrutin.
Après que la Commission électorale ait annulé l’interdiction de sa candidature, la justice a autorisé l’ex-président Jacob Zuma à se présenter, en tant que candidat du parti Umkhonto we Sizwe (MK) aux élections législatives du 29 mai 2024 en Afrique du Sud.
“Ce que nous voyons ici est basé sur un processus spirituel. Et il y a toutes sortes de tentatives pour faire revenir le président Zuma dans les bâtiments de l’Union en tant que président. Les gens veulent qu’il soit là et sont fatigués du statu quo, les gens veulent qu’il soit à la tête du pays”
Nhlamulo Ndhlela, Membre du parti MK – Afrique du Sud
Depuis le début de la campagne, la tension monte entre le Congrès national africain (ANC) au pouvoir et le nouveau parti MK. La justice a rejeté fin mars une requête du parti au pouvoir réclamant que le MK soit rayé des listes des partis enregistrés pour le scrutin. Une décision est toujours attendue après le dépôt d’un autre recours de l’ANC, réclamant cette fois que le MK change de nom et de logo. MK était pendant la lutte contre le régime blanc le nom de la branche armée de l’ANC, qui a dénoncé un vol de propriété intellectuelle et de patrimoine.
“Nous voulons que le président Zuma revienne, le peuple veut qu’il redevienne le président de ce pays. Ses travaux sont également intéressants. Il y a 15 000 candidats sur la liste parlementaire et le président Zuma est le seul à avoir reçu une objection.”
Nhlamulo Ndhlela, Membre du parti MK – Afrique du Sud
Fin mars, la commission électorale (IEC) avait invalidé la candidature de Jacob Zuma. Son parti avait saisi la justice pour faire annuler cette décision. Selon les sondages, l’ANC pourrait plonger aux alentours des 40% dans les urnes, le premier parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), tournant aux alentours des 30% et le MK dépassant les 10%. Les Sud-Africains voteront le 29 mai 2024, pour renouveler leur Parlement, qui désignera ensuite le prochain président.