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Afrique du Sud : l’ex-présidente de l’Assemblée nationale Nosiviwe Mapisa-Nqakula inculpée pour corruption

Le 4 avril 2024, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, 7e présidente de l’Assemblée nationale d’Afrique du Sud, a été inculpée de treize chefs d’accusation de corruption et de blanchiment d’argent. John Steenhuisen, le leader de l’opposition, appelle à un vote immédiat pour élire un nouveau président à la tête de la Chambre basse du Parlement sud-africain en réaction à ce nouveau scandale de corruption qui implique une figure importante du parti au pouvoir, l’ANC.

Nosiviwe Mapisa-Nqakula, la 7è présidente de l’Assemblée nationale d’Afrique du Sud a été inculpée de treize chefs d’accusation de corruption et de blanchiment d’argent le 4 avril 2024. Elle est accusée d’avoir sollicité des pots-de-vin s’élevant à un total de 4,5 millions de rands au cours de son mandat de ministre de la Défense de 2012 à 2021. Nosiviwe Mapisa-Nqakula clame son innocence dans le scandale de corruption qui a conduit à sa démission de son siège de députée et de la tête de la chambre basse du Parlement sud-africain.

“Il a été établi qu’il est dans l’intérêt de la justice qu’elle ait été libérée sous caution et le tribunal aurait certainement pris en compte son état de santé pour statuer dans ce sens. Ce que nous avons découvert aujourd’hui, c’est qu’au cours de la perquisition au domicile de Mapisa-Nqakula, davantage de preuves ont été recueillies. Ce qui suggère qu’un suspect supplémentaire devrait être ajouté à l’affaire”.

Reitumetse Benedict PHIRI, AvocatAfrique du Sud

L’étau s’est resserré autour de l’ancienne ministre de la Défense après le rejet de la requête pour le maintien de son immunité parlementaire, le 2 avril 2024. Lâchée par son parti le Congrès national africain (ANC), Nosiviwe Mapisa-Nqakula s’est résolue à quitter l’Assemblée nationale  le 3 avril 2024. Lancé dans un processus électoral marqué par de nombreuses querelles internes, le parti au pouvoir en Afrique du Sud a choisi de laisser la voie à l’expression de la justice dans cette affaire.

“Les responsables de l’ANC ont examiné la gravité des allégations portées contre la présidente du Parlement. Ils sont ensuite arrivés à la conclusion que, pour que l’image de l’ANC ne soit pas entachée -sachant qu’ils vont connaître des élections très difficiles, dans environ 64 à 66 jours, le 29 mai,  Nosiviwe Mapisa-Nqakula devait prendre en compte l’intégrité du Congrès national africain”.

Samkele MASEKO, Journaliste et analyste politiqueAfrique du Sud

Nosiviwe Mapisa-Nqakula a été libérée sous caution par le tribunal de Pretoria et son passeport sera saisi par les autorités judiciaires sud-africaines. La justice a tenu compte du fait que l’ex-présidente de l’Assemblée nationale se soit rendue elle-même à la police, plus tôt dans la journée. Une nouvelle audience a été fixée au 4 juin 2024. Pour l’opposition, il s’agit d’un scandale de corruption de trop dans les rangs de l’ANC. John Steenhuisen, le leader de l’opposition appelle au vote sans délai d’un nouveau président à la tête de la Chambre basse du Parlement sud-africain.

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