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Afrique du Sud : plaidoyer pour la suppression de la taxe sucrière

En Afrique du Sud, l’industrie sucrière est frappée depuis 2018 par une taxe sur les boissons sucrées et perd des milliers de rands chaque année dans la filière. Pour les producteurs de canne à sucre, les répercussions de la taxe sont devenues difficiles à supporter  par les fabricants de soda et les planteurs de canne à sucre du pays.

En Afrique du Sud, les producteurs de canne à sucre demandent la fin de la taxe imposée par les autorités sur les boissons sucrées. Selon l’Association sud-africaine des exploitants de canne à sucre, les fonds prélevés par gramme  sur les boissons sucrées freinent les performances socio-économiques de l’industrie sucrière. D’après les autorités sud-africaines, cette mesure entrée en vigueur en 2018 est maintenue pour lutter contre l’obésité dans le pays.

Pour étayer le point de vue des autorités sur la question de l’obésité, l’Association sud-africaine des exploitants de canne à sucre a mis en avant une étude récemment publiée, qui révèle que la prise du poids de la moitié des adultes sud-africains entre 2019 et 2020 était dû au confinement imposé avec l’apparition du virus du covid-19. l’Association sud-africaine des exploitants de canne à sucre estime par ailleurs qu’il n’existe aucune preuve que la taxe anti-obésité  ait atteint son objectif.

Selon un rapport publié en juin 2021 par le National Economic Development and Labour Council , la taxe imposée sur les produits sucrés a conduit à une perte de 9 700 emplois et une baisse de 1,8 milliard de rands de la contribution du secteur sucrier au PIB entre 2017/2018 et 2019/2020.  Par ailleurs, en Afrique du Sud, la culture de la canne à sucre est effectuée par près de 20 000 planteurs qui produisent chaque année 19 millions de tonnes de la tige.

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