Le président Cyril Ramaphosa a approuvé le 5 janvier 2024 un protocole d’accord entre le ministère des entreprises publiques et le ministère de l’électricité, afin de clarifier leurs responsabilités respectives concernant la Commission sud-africaine d’approvisionnement en électricité (ESCOM) et de résoudre la crise de l’électricité dans le pays. Selon le ministère des ressources minérales et de l’énergie, la capacité totale de production d’électricité de l’Afrique du Sud, toutes sources confondues, est de 58 095 mégawatts.
En Afrique du Sud, le ministère des entreprises publiques et le ministère de l’électricité ont signé le 05 janvier 2023 un protocole d’accord afin de clarifier leurs responsabilités respectives concernant la Commission sud-africaine d’approvisionnement en électricité (Eskom) et la résolution de la crise énergétique dans le pays. Selon les données officielles, Eskom, la première des compagnies de production et de distribution d’électricité en Afrique du Sud produit environ 95 % de l’électricité utilisée dans le pays et environ 45 % de l’électricité utilisée en Afrique. Eskom produit, transporte et distribue de l’électricité aux clients industriels, miniers, commerciaux, agricoles et résidentiels ainsi qu’aux redistributeurs.
Bien que des progrès significatifs aient été réalisés pour réduire la gravité des délestages, il reste encore beaucoup à faire pour garantir la sécurité de l’approvisionnement en électricité. L’approche collaborative décrite dans le protocole d’accord renforcera encore les efforts d’Eskom pour résoudre la crise de l’électricité.
Cyril Ramaphosa, Président de la République
Le protocole d’accord tient compte de la constitution d’Eskom et définit les rôles et les responsabilités du ministre de l’électricité. Ainsi, le ministre de l’électricité Kgosientsho Ramokgopa est chargé de veiller à la mise en œuvre du plan d’action énergétique et du plan de relance de la production d’Eskom. Selon le ministre de l’électricité, le gouvernement multiplie les investissements, notamment dans le secteur nucléaire, pour une production supplémentaire de 2500 mégawatts d’ici 2033 afin de répondre aux questions de sécurité nationale et de souveraineté énergétique.
Nous sommes toujours saisis de la responsabilité de veiller à ce que les lumières restent allumées. Nous profitons également de cette période pour faire ce que nous appelons de la maintenance d’opportunité, étant donné que certains d’entre vous sont des utilisateurs intensifs d’énergie.
Kgosientsho Ramokgopa , Ministre de l’Électricité
Au cours de ces dernières années, l’économie sud-africaine s’est développée à un rythme rapide, ce qui a entraîné une augmentation de la demande d’électricité. La capacité de production de l’Afrique du Sud est restée constante alors que la demande n’a cessé d’augmenter, ce qui a entraîné une pénurie d’électricité. Actuellement, le charbon, principale source d’énergie de l’Afrique du Sud, représente environ 80% du mix énergétique du pays. Selon le plan de ressources intégré (IRP) de 2019, 24 100 MW de sources d’énergie thermique conventionnelles, en particulier le charbon, sont susceptibles d’être mis hors service dans les 10 à 30 prochaines années.
