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Afrique : échec du 4ème cycle de négociations sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne

L’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont repris les négociations sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) les 18 et 19 décembre 2023 à Addis-Abeba. Les négociations sur le barrage, qui devrait contenir 74 milliards de mètres cubes d’eau, ont échoué. Ces pourparlers font suite à une déclaration commune publiée le 13 juillet 2023 par le Premier ministre d’Ethiopie Abiy Ahmed et le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi, dans laquelle les deux dirigeants ont exprimé leur intention d’accélérer le processus de négociation et de parvenir à un accord dans un délai de quatre mois. L’Égypte a déclaré que les derniers pourparlers concernant le barrage de la Grande Renaissance éthiopienne avaient échoué, mais qu’elle surveille le processus de remplissage et d’exploitation du barrage.

Un nouveau cycle de négociations trilatérales entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan a repris les 18 et 19 décembre 2023 à Addis-Abeba sur les opérations du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD). Les négociations font suite à une déclaration commune faite le 13 juillet 2023 par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et le président égyptien Abdel Fatah El Sisi afin d’accélérer les discussions sur les lignes directrices et les règles pour le premier remplissage et les opérations annuelles du GERD.

« Le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est l’un de ces projets qui répond aux aspirations légitimes de développement des Éthiopiens et de la région dans son ensemble. L’Éthiopie se félicite de la reprise des négociations trilatérales avec l’Égypte et le Soudan. Nous restons attachés à une issue négociée, gagnant-gagnant, facilitée par l’Union africaine. »


Demeke Mekonnen Hassen, Ministre des Affaires étrangèresÉthiopie

L’Égypte et l’Éthiopie se sont opposées ces dernières années au sujet de la construction du gigantesque barrage hydroélectrique sur le Nil Bleu. Les négociations ont débuté en 2014 après le début de la construction du barrage par l’Éthiopie. En 2015, les pays ont signé une déclaration de principes pour orienter les négociations. La réunion ministérielle actuelle s’appuie donc sur les sessions précédentes et vise à dégager un consensus sur les questions en suspens.

« La poursuite des mêmes positions éthiopiennes refusant ces dernières années d’adopter des solutions techniques et juridiques de compromis qui garantiraient les intérêts des trois pays, et la persistance de l’Éthiopie à revenir sur les accords conclus qui répondent à ses intérêts déclarés ».


Hani Sewilam, Ministre des Ressources en eau et de l’Irrigation Égypte

L’Égypte, située à plus de 2 500 kilomètres en aval du site, s’oppose au barrage qui, selon elle, réduira la quantité d’eau disponible sur le Nil. Les impacts potentiels du barrage ont été la source d’une grave controverse régionale. La tension autour du barrage éthiopien de la Renaissance s’est accrue après que l’Éthiopie a annoncé qu’elle avait commencé à remplir le réservoir du GERD.  L’Égypte a confirmé qu’elle surveillait de près le processus de remplissage et d’exploitation du barrage et que le Caire se réservait le droit, garanti par les conventions internationales, de défendre son eau et sa sécurité nationale au cas où elle serait exposée à des dommages.

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