La Conférence internationale sur la fiscalité de l’économie numérique s’est tenue à Dakar les 15 et 16 avril 2025, sous la présidence du ministre Cheikh Diba. Elle a réuni des experts africains et internationaux pour réfléchir à une fiscalité adaptée à la révolution numérique. L’économie numérique en Afrique connaît une forte croissance, mais reste freinée par des défis comme l’accès à l’électricité et l’absence de cadre fiscal harmonisé.
Dakar a accueilli du 15 au 16 avril 2025, la conférence internationale sur la fiscalité de l’économie numérique visant à renforcer les capacités pour une fiscalité efficace de l’économie numérique en Afrique. Elle est organisée par la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF), en partenariat avec la Commission de l’Union africaine et le gouvernement finlandais. Le ministre sénégalais des Finances, Cheikh Diba, a présidé l’ouverture, soulignant l’urgence d’adapter la fiscalité aux réalités numériques.
Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget – Sénégal
Cheikh Diba a rappelé que l’économie numérique croît plus vite que celle traditionnelle. En Afrique, elle est alimentée par une jeunesse dynamique avec 70 % âgés de moins de 30 ans, un taux de pénétration d’Internet en hausse (27 % en 2023), et une adoption massive de la mobile money (1105 milliards de dollars ont transité par les comptes de mobile money sur le continent en 2024, ce qui représente une augmentation de 15% par rapport à 2023).
Cheikh Diba, Ministre des Finances et du Budget – Sénégal
Par ailleurs, le ministre a pointé plusieurs défis : seulement 43 % des Africains ont accès à une électricité fiable, et 60 milliards USD sont perdus chaque année par manque de digitalisation fiscale. Il appelle à harmoniser les législations, investir dans l’infrastructure et renforcer la coopération internationale, notamment avec l’OCDE et l’ONU.
