Afrique : Exclusion des athlètes dames à fort taux de testostérone

La Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) a récemment annoncé la non éligibilité des athlètes présentant des différences de développement sexuel (DSD) à une compétition internationale. Parmi les athlètes africains qui tombent sous le coup de cette mesure, figurent la double championne olympique et mondiale du 800 m d’Afrique du Sud, Caster Semenya, ainsi que la Burundaise Francine Niyonsaba, les meilleures sprinteuses namibiennes Christine Mboma, qui est la médaillée d’argent olympique du 200 m en 2020, et Beatrice Masilingi, qui a terminé quatrième derrière Mboma lors de la finale du 200 m aux Jeux olympiques de Tokyo. En réaction à cette décision de World Athletics, la ministre namibienne des Sports, Agnès Tjongarero, a exprimé sa déception face à cette décision qu’elle qualifie d’injuste, regrettant que la question soit toujours évoquée au moment où les athlètes préparent des compétitions majeures.