La capitalisation boursière de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a franchi 9000 milliards de francs CFA à la clôture de la séance du jeudi 8 août 2024. Une performance louable qui s’améliore depuis plus de 10 ans, la BRVM ayant en moins de 8 mois cette année gagné environ 1500 milliards de capitalisation soit une progression de 20%.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a franchi pour la première fois la barre des 9000 milliards FCFA (environ 15 milliards USD) de capitalisation boursière sur son marché des actions. Un record historique inédit qui vient couronner une décennie de croissance continue, preuve de la bonne santé du marché financier de l’UEMOA, l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
“Le développement financier à travers les marchés financiers en Afrique est relativement très faible mais on observe depuis quelques années l’intéressement que les entreprises ont à aller vers les marchés financiers donc il y a la BRVM au niveau de l’UEMOA qui fait son chemin et ça concerne à la fois les entreprises et les états. L’intérêt de la BRVM c’est d’arriver à croiser les entreprises ou les agents à capacité de financement et les agents à besoin de financement. Ça permet aux entreprises d’avoir du capital à faible coût, de même ça permet également à ceux qui ont de l’épargne ou bien des ressources non utilisées, de pouvoir les placer et d’engranger plus de bénéfices.”
Kwami Ossadzifo WONYRA, Économiste – Togo
Une performance qui s’inscrit selon les autorités dans une série de progressions marquantes de la capitalisation boursière de la BRVM. Le seuil des 4000 milliards de FCFA avait été atteint le 13 décembre 2012 avec une constante évolution pour atteindre les 8000 milliards de FCFA le 12 septembre 2023. Par ailleurs, en moins de huit mois cette année, la BRVM a ajouté environ 1500 milliards de FCFA à sa capitalisation, enregistrant une croissance de 20%.
“Le principal défi de la capitalisation boursière c’est notamment le secteur à fort risque qui est l’agriculture et le secteur industriel donc il va falloir développer des mécanismes pour mobiliser plus de ressources pour ces secteurs : l’agriculture et le secteur industriel.”
Kwami Ossadzifo WONYRA, Économiste – Togo
La dynamique positive de la BRVM s’explique par le dynamisme des sociétés cotées, particulièrement dans les secteurs bancaire et des télécommunications. Notons que les réformes réglementaires majeures entreprises sur le marché ont contribué à renforcer la confiance des investisseurs.
