Au sortir du sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la situation au Mali et en Guinée tenu le 7 novembre 2021 à Accra, l’organe ouest-africain a résolu de durcir ses sanctions contre les deux pays. Les autorités de transition maliennes ont été accusées d’incapacité à tenir des élections dans les délais prévus. D’autre part, les sanctions contre la junte militaire de la Guinée sont maintenues et la CEDEAO exige l’organisation des élections dans le pays dans les plus brefs délais.
Durcissement des sanctions contre le Mali et la Guinée. Au terme d’un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, CEDEAO tenu le 7 novembre 2021 au Ghana, l’organisation ouest-africaine a décidé de durcir ses sanctions contre des dirigeants maliens et guinéens.
La CEDEAO a sanctionné les autorités de transition du Mali pour des retards dans l’organisation des élections prévues le 27 février 2022, la lenteur de la transition vers la démocratie et l’expulsion de son représentant permanent à Bamako. L’organe a également résolu de maintenir des sanctions infligées en septembre 2021, à la junte militaire de la Guinée. Les sanctions incluent des interdictions de voyage et un gel des avoirs financiers pour les autorités de transition des deux pays, ainsi que les membres de leur famille, d’après un communiqué de la CEDEAO.
La CEDEAO indique que le Mali a officiellement notifié ne pas pouvoir tenir les élections à la date prévue. L’organe a proposé un délai de six mois pour organiser les élections en Guinée et a insisté sur l’urgence de libérer le président déchu Alpha Condé. Le Mali et la Guinée restent suspendus des instances de la CEDEAO, qui appelle au dialogue pour le retour à l’ordre constitutionnel dans les deux pays dans les plus brefs délais.