Kinshasa a accueilli durant trois jours les travaux d’atelier sur les propriétés intellectuelles en Afrique centrale. Du 18 au 20 mai 2022 les délégués venus des pays de la CEEAC ont fait un état de lieu sur le rôle de la propriété intellectuelle dans l’intégration des marchés et sur l’intérêt stratégique du protocole de la ZLECAF relatif à la propriété intellectuelle. Parmi les recommandations faites à l’issue de cet atelier, la sensibilisation pour réveiller les créateurs et innovateurs de la sous région à la protection de leurs créations, mais aussi plus d’engagement des États membres de la sous-régions.
Important facteur de développement économique, la propriété intellectuelle n’est cependant pas bien comprise par les nations notamment au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale. Faire un état des lieux du développement et de la mise en œuvre de la propriété intellectuelle dans la sous région, c’est le but de l’atelier organisé du 18 au 20 mai à Kinshasa par la commission en charge du marché commun de la CEEAC en collaboration avec Africa Intellectual Property Rights and Innovations Projects.
Nous sortons de cet atelier en ayant une certaine compréhension de ce que peuvent être les éléments d’une politique régionale en matière de propriété intellectuelle. Ces éléments vont sans doute aider la commission à travailler avec les États membres de notre communauté.
L’atelier de Kinshasa a proposé une politique commune et des pistes de coopération à l’échelle régionale par l’élaboration d’un document de politique stratégique dans le but de promouvoir le bon usage de la propriété intellectuelle dans la région. Ce qui nécessite la sensibilisation des acteurs clés de la propriété intellectuelle sur son importance contemporaine en tant qu’outil d’accès aux marchés d’intégration régionale et de transfert technologique.
On a fait un débat stratégique sur le besoin de développement; le besoin de renforcement des capacités, mais aussi des priorités pour la négociation de la propriété intellectuelle afin de définir le protocole de la propriété intellectuelle dans le contexte de la ZLECAF.
Il faut noter que l’ignorance du au manque de sensibilisation fait perdre aux créateurs et innovateurs africains plusieurs millions de dollars. Des bénéfices qu’ils ne récoltent pas par la non protection de leurs propriétés intellectuelles. L’atelier de Kinshasa cloturé le vendredi 20 mai, a recommandé plus d’implication de chacun des Etats membres pour des résultats probants.