Une déforestation massive et inquiétante en Afrique. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’Afrique a perdu des millions d’hectares de forêts chaque année entre 2010 et 2020.
La dynamique interne des écosystèmes forestiers est sous l’effet du réchauffement climatique. Conséquence : un massif en forte baisse. Des millions d’hectares de forêt disparaissent chaque année sur le continent africain. Les pays africains ont perdu environ 4 millions d’hectares de forêts par an entre 2010 et 2020. Face à cette situation, des initiatives se développent comme ici au Burkina Faso. Elles visent à promouvoir la gestion durable des forêts et la reforestation.
“Pour les semences par exemple, nous étions à 7 tonnes en moyenne. Cette année nous sommes à 8 tonnes et pour les plants, nous étions environ 500000 plants, cette année nous sommes allés à 700000 plants pour répondre aux besoins de la présente campagne. On a la chance que nos espèces soient à usage multiple donc, celles qui ont un fruit ou bien des feuilles mangeables sont également utilisées en pharmacopée. De par les écorces les racines etc donc (…), il y a plein plein plein d’espèces.”
Edith Dabo, Directrice générale du Centre national de semences forestières, Burkina Faso
Les initiatives de reforestation se multiplient en Afrique. Elles pourraient créer jusqu’à 10 millions d’emplois sur le continent d’ici 2030, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de manière significative.
“Nous avons immédiatement dressé une liste de plantes médicinales pour répondre à l’appel qui a été lancé. Cette liste nous l’avons assortie de récoltes des semences et également les périodes de récolte des semences de ces espèces, ensuite nous avons fait la situation de ce qui est disponible dans nos chambres froides, nos salles climatisées etc. Sur la base de ces informations, nous avons réparti les espèces à produire en termes de semence et de plants au niveau des cinq centres de production c’est-à-dire au niveau central à Ouaga ici et puis au niveau des quatre antennes régionales.”
Edith Dabo, Directrice générale du Centre national de semences forestières, Burkina Faso
Les experts soulignent l’importance d’une approche intégrée pour lutter contre la déforestation, impliquant les communautés locales, les gouvernements et les organisations internationales.