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Afrique : le développement des hydrocarbures au cœur des enjeux de la COP27

L’Afrique doit suivre sa voie en matière de transition énergétique et d’engagements pour la limitation des effets du changement climatique. C’est la position de l’Union africaine et de plusieurs chefs d’Etat du continent, qui estiment notamment que l’Afrique doit exploiter ses ressources d’hydrocarbures pour assurer l’énergie à ses citoyens et avoir des ressources pour ses projets de développement. La question est prévue sur la table des participants à la 27

L’Afrique, qui contribue, officiellement à 3% des émissions mondiales de gaz à effets de serre, mais en subissant de plein fouet les changements climatiques, plaide pour la prise en compte du principe des responsabilités communes mais différenciées. Sur ce continent où la moitié de la population est encore privée d’électricité et où ses régions sont considérées parmi les plus pauvres du monde, les dirigeants considèrent que le droit d’exploiter les immenses ressources en hydrocarbures doit être reconnu. La question est prévue à la 27e Conférence de l’ONU sur les changements climatiques, la COP27, prévue du 7 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Egypte.

“Quand notre continent est en train de découvrir le gaz, de l’autre côté, les partenaires disent : il ne faut pas utiliser le gaz. Voilà l’opportunité de cette COP. L’Afrique continue à souffrir, la population augmente et nous ne donnons pas la chance à la jeunesse d’avoir des opportunités d’emploi et c’est notre jeunesse qui meurt dans la mer Méditerranée pour aller chercher la vie en Europe, tout ça, ce sont des défis auxquels nous devons mettre fin en tant que leaders. Être leader, c’est regarder le problème du peuple”.

 Josefa Sako, Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de l’Union africaine

Accusés de contribuer à plus de 70% des émissions de gaz à effet de serre, les hydrocarbures sont devenus le fléau à combattre dans le discours climatique international. En mai dernier, le G7, groupe des pays dits les plus avancés du monde, a décidé de cesser les subventions aux énergies fossiles à l’étranger d’ici fin 2022. Au Sénégal, la première exploitation de pétrole et de gaz est prévue en 2023 et le président sénégalais Macky Sall défend ces investissements.

“Oui pour l’énergie verte, mais avant l’énergie verte, il y a une énergie de base sur laquelle l’Afrique doit se baser pour assurer son développement. On ne peut pas empêcher les pays africains de profiter de leurs ressources naturelles, présentes dans leur sous-sol pour financer leur économie, la rendre plus compétitive, bien sûr dans le respect de la lutte contre le réchauffement climatique”.

Macky Sall, président de la République du Sénégal

Macky Sall, comme ses homologues africains dirigeant des Etats producteurs de pétrole et de gaz, estiment que les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre sont d’abord les pays industrialisés et qu’on ne peut les mettre sur le même pied d’égalité avec l’Afrique au niveau des engagements à prendre pour le climat. L’Afrique est par exemple le continent le moins éclairé, avec plus de 600 millions d’habitants encore privés d’accès à l’électricité.

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