La Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, tenue à Abidjan les 5 et 6 septembre 2024, à traiter la question de la finance climatique et de la transition agricole. Ces échanges qui interviennent en amont de la COP 29, devraient selon les experts permettre aux Etats africains d’évaluer les engagements pris lors de la COP15 sur la préservation de l’environnement et la promotion de la croissance verte en Afrique.
L’Afrique fait face à des défis environnementaux majeurs exacerbés par le changement climatique, la désertification et la dégradation des terres. Pour y remédier, des actions concertées et des engagements solides sont indispensables selon les experts. C’est dans ce contexte que s’est tenue les 5 et 6 septembre 2024 à Abidjan en Côte d’Ivoire la 10ème Conférence ministérielle africaine sur l’environnement. Le premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé traduit l’importance de cette Conférence.
“Il importe que nous puissions nous concerter pour apporter les réponses avec la communauté mondiale qui s’inquiète à juste raison d’un impact très négatif de la dégradation du climat sur nos activités économiques, humaines et sociales. ”
ROBERT BEUGRE MAMBE, Premier ministre – Côte d’Ivoire
Réunissant des décideurs de tout le continent, la Conférence ministérielle vise également selon les experts à mettre en lumière, les efforts de l’Afrique pour la préservation de l’environnement, la nécessité de financements accrus et de politiques plus durables, et aussi évaluer les engagements pris par les Etats lors de la COP15 sur la désertification dans la perspective d’anticiper les discussions de la COP 29.
“A Abidjan, les acteurs de la conférence vont essayer de relever un double défi celui d’établir le bilan des engagements de la COP15, mais également celui de formuler des propositions en vue de la COP 29. Pour nous, Africains, pour nos chercheurs, nous attendons que des problèmes importants en soi soient soulevés et résolus. Il s’agit notamment de la question du financement des mesures et des résolutions qui sont prises, et notamment la question de l’opérationnalisation du Fonds pour les pertes et préjudices subis.”
YEO DOMÊ FRANCIS, Expert en Droit foncier et minier – Côte d’Ivoire
Par ailleurs, dans la poursuite des initiatives pour la préservation de l’environnement, plus de 18 millions de dollars ont été alloués en juin 2024 par le fonds pour l’environnement mondial en soutien aux projets visant à renforcer la durabilité et la résilience environnementales en Afrique.