Les conflits locaux et les tensions sous-régionales en Afrique continuent d’exercer une pression déstabilisatrice sur le processus d’intégration régionale. , compromettant les efforts visant à promouvoir la coopération et le développement économique à travers le continent. Ces troubles entravent la coopération et la réalisation des objectifs communs de développement. Par ailleurs, l’Ethiopie, le Soudan et la République démocratique du Congo concentrent les crises les plus massives sur le continent african.
La résurgence des coups d’Etat militaires, les violences pré- et post-électorales, les crises humanitaires, la menace djihadiste ou encore le péril terroriste sont autant de très grandes sources d’inquiétudes qui menacent de ternir le développement du continent. A cet effet, le processus d’intégration régionale en Afrique est encore retardé, car la coopération entre les nations africaines reste toujours sapée.
“ La multiplication des foyers de tension avec le retour des vieux démons de la guerre au Soudan, la persistance de l’insécurité du Congo et la guerre civile en Libye, sont autant de défis qui ralentissent considérablement notre élan collectif vers le développement.”
Dhoihir DHOULKAMAL, Président en exercice du conseil exécutif de l’UA – Union des Comores
Ces conflits locaux et tensions sous-régionales en Afrique ne cessent de compromettre les efforts visant à renforcer l’unité et la prospérité du continent. Ainsi les ressources qui devaient être allouées au développement et à l’intégration financent souvent les efforts de maintien de la paix et de la stabilité.
“ En Afrique, une exclusion de représentation réelle est la cause principale de la violence, des conflits. Il est donc de la responsabilité des décideurs, des politiques, de comprendre ces vecteurs et de rendre les stratégies plus inclusives, notamment pour la jeunesse.”
Chido Cleopatra MPEMBA, Envoyée de la jeunesse auprès de la Commission de l’Union africaine – Zimbabwe
Pour surmonter les obstacles auxquels fait face le continent africain, les instances telles que le Conseil de sécurité de l’Union africains et les communautés économiques régionales tentent de répondre rapidement et de manière adéquate aux crises. Toutefois, les dirigeants africains préconisent des méthodes de résolution pacifique et durable.
“ Pour avoir la souveraineté économique, vous ne pouvez pas le faire sans en accord, une complicité positive avec le monde des affaires. Nous sommes interdépendants et interreliés que chacun réfléchisse et n’agit pas par procuration des autres.”
Choguel Kokalla MAIGA, Premier ministre de la transition – Mali
Face aux défis du moment, les dirigeants africains sont appelés à s’attaquer aux causes profondes des conflits et en favorisant le dialogue et la réconciliation. C’est ainsi que les pays africains pourront poser les bases d’une intégration régionale plus solide et plus inclusive, selon les experts.