Le secteur des assurances veut plus d’implication dans la lutte contre l’insuffisance alimentaire sur le continent africain. La 49e conférence de l’Organisation des assurances africaines (OAA), tenue du 28 au 29 mai 2023 à Alger en Algérie, a donné l’occasion d’élucider l’importance de ce secteur dans ce combat.
La lutte contre l’insuffisance alimentaire demeure l’un des défis de développement du continent africain. Les institutions panafricaines au développement et autres partenaires au développement dont les bailleurs de fonds mènent des réflexions pour trouver des solutions à cette situation qui plombe les efforts de développement du continent. La question a été au centre des discussions à la 49e conférence de l’Organisation des assurances africaines (OAA), tenue du 28 au 29 mai 2023 à Alger en Algérie.
“ La question de la sécurité alimentaire est une question qui intéresse tout le monde. Il y a le gouvernement, le secteur privé, et la société civile. Et nous pensons qu’en tant qu’assureurs nous avons un rôle à jouer. ”
Jean Baptiste Ntukamazina, SGde l’Organisation des assurances africaines
L’un des facteurs qui enfoncent le clou de l’insuffisance alimentaire est le changement climatique avec ses multiples manifestations dont la principale conséquence directe est l’avancée de la faim avec environ 2.3 milliards de personnes affectées par l’insécurité alimentaire dans le monde, dont 57% d’Africains. Pour le secrétaire général de l’organisation des assurances africaines, il est question de renforcer l’assurance agricole en Afrique afin de couvrir les risques climatiques.
“ La faim dans le monde n’a pas progressé. Il est de notre devoir en tant qu’une industrie qui peut contribuer, comme les autres d’ailleurs, de réfléchir sur comment on pourrait envisager des solutions pour que la faim dans le monde et particulièrement en Afrique soit discutée et faire des stratégies pour s’en sortir.”
Jean Baptiste Ntukamazina, SGde l’Organisation des assurances africaines
L’agriculture en Afrique se pose comme une véritable base du développement économique, devant l’exploitation des matières premières et des hydrocarbures avec une part estimée entre 30 et 50% du produit intérieur brut (PIB). Des données qui traduisent l’importance de l’assurance agricole.
